A l’occasion des 150 ans de l’Unité italienne, l’Ecole Supérieure de Danse Cannes Rosella Hightower rend hommage à trois chorégraphes italiens.
L’Ecole Supérieure de danse de Cannes Rosella Hightower, qui a célébré son 50ème anniversaire cette année, est l’une des 6 écoles de danse nationales en France.
Tournée vers l’international dès sa fondation, l’école accueille de nombreux élèves étrangers dont de très nombreux italiens. A sa direction artistique depuis 2009, Paola Cantalupo est Italienne d’origine, elle s’est formée à l’école de la Scala de Milan et a fait une carrière internationale (Allemagne, Portugal) avant d’être nommée étoile aux Ballets de Monte-Carlo.
La proposition du Consul d’Italie à Nice d’associer l’ESDC-Rosella Hightower aux célébrations du 150ème anniversaire de l’Unité Italienne était donc toute naturelle et c’est avec beaucoup de plaisir que le Cannes Jeune Ballet de l’école donnera ces deux soirs un programme composé des pièces de trois chorégraphes italiens :
Francesco Nappa : Pulcinella – Créée en décembre 2009 pour la célébration des 100 ans de l’arrivée des Ballets Russes en France sur une musique d’Igor Stravinsky
Toutes les filles du quartier sont amoureuses de Pulcinella, un jeune napolitain plein de vie, de tendresse et de maladresse. Son coeur bat pour Pimpinella mais il ne peut s’empêcher de flirter avec les jeunes filles et suscite la jalousie des autres prétendants…
Antonino Ceresia : Quand les mots prennent vie
Musique : Extrait de la Bohême de Giacomo Puccini et « Vesuvio » de Napolitain Spaccanapoli
« Quand les mots prendront vie, que le corps s’exprimera et prononcera la parole divine, j’embrasserai ce corps et l’étendrai à mes côtés. »
-Davide Bombana : Petite Symphonie
Musique de Frank Martin
« Lorsque je créé, l’inspiration me vient soit d’une œuvre littéraire ou théâtrale à laquelle je cherche à associer une musique qui va permettre la narration d’une histoire soit d’une pièce musicale sur laquelle j’essaie, avec le langage dansé, de traduire les sentiments et les passions de la partition. Pour cette Petite Symphonie, je me suis totalement laissé guider par la sensualité, le mystère et le côté presque onirique qui sont au coeur de cette musique, peut être la plus célèbre que Frank Martin ait jamais composée.
Six couples se cherchent, se trouvent, apprennent à se connaître dans un labyrinthe de rencontres fugitives qui, dans leurs frôlements vulnérables, reflètent pour moi l’essence de ce mystérieux tapis musical. »
