L’économie azuréenne bat de l’aile ! Les chiffres combinés du tourisme et du chômage en témoignent. D’ailleurs, l’explication est simple : Pas de croissance, pas d’emplois.
Dans un territoire qui a son climat comme matière première, il suffit d’un été maussade pour que le moteur de l’économie se grippe.
Et, si on y ajoute une stagnation ou une baisse du pouvoir d’achat… les jeux sont faits, rien ne va plus…
Si au niveau national le chômage en juillet, enregistre une augmentation de 4,3% par rapport à 2013 dans les Alpes-Maritimes la situation est encore pire : 66 325 demandeurs d’emploi soit une augmentation de + 7,5 %.
Une saison estivale touristique « morose » avec une baisse de 3 % (pour l’hôtellerie) à 7 % (pour les campings) en juillet par rapport à l’été 2013. Les fréquentations d’août, en revanche, devraient être identiques à celles d’août 2013.
Les espérances sont de mise pour le mois de septembre qui devrait être de bonne facture « avec 69 % de professionnels optimistes (72% en 2013) », selon le CRT.
C’est un fait que l’économie azuréenne axée sur le tourisme et les services ressent plus que d’autres du cycle conjoncturel. Puis, il y a une concurrence internationale accrue et, pour tout dire, une difficulté à modifier l’offre vers des segments de clientèle plus rémunérateurs.
Du travail en perspective si on veut changer la donne mais, surtout, on ressent un vrai besoin d’idées novatrices.
La simple attente que la crise passe n’est vraiment plus suffisante.