Nous avons donc orienté nos recherches vers ce lieu princier où nous avons demandé de l’aide à l’inspecteur Paoli que l’on retrouvera ce soir sur TF1 dans le premier épisode de « Brigade Navarro ».
N-P : Enquêteur Paoli, Bonjour, Nous enquêtons sur un certain Anthony Dupray qui aurait usurpé l’identité d’un agent de Police.
Anthony Dupray : On va essayer de le retrouver, je suis là pour ça.
N-P : Vous le connaissez, je suppose.
A.D. : J’en ai entendu parler effectivement. Ça me dit quelque chose.
N-P : Au niveau de son caractère, comment le trouvez vous ?
A.D. : C’est un mec plutôt sympathique. Il n’est pas trop du matin.
N-P : Comment il se comporte avec les autres ?
A.D. : Plutôt bien.
N-P : Il a des défauts ?
A.D. : Je crois qu’il est perfectionniste. C’est une qualité mais aussi un défaut quand ça devient trop.
N-P : Des qualités ?
A.D. : Il est cool, zen. Il aime la vie peinarde.
C’est un acteur, non ? Ou c’est un faux enquêteur de police ?
N-P : C’est un faux enquêteur de police.
A.D. : ha ! Là, c’est grave.
N-P : D’autant plus que ce n’est pas la première fois qu’il prend une fausse identité et d’ailleurs, je crois que Anthony Dupray n’utilise pas son vrai prénom.
A.D. : Oh mais vous enquêtez très fort (sourire) ! Vous allez loin dans l’enquête.
N-P : C’est un récidiviste.
A.D. : Aujourd’hui, c’est très puni par la loi. Attention !
N-P : Et en plus, je pense qu’il ne va pas s’arrêter là.
A.D. : Il paraît qu’il est parti pour faire certains rôles. Il a d’ailleurs fait un surfeur qui n’était d’ailleurs pas un évidement quand on en a jamais fait. Il s’est préparé. Il a pris des vagues. Il faut déjà essayer de monter sur la planche et puis de tenir, mais ce n’est pas facile. Il prend des risques. C’est un mec courageux cet Anthony. (Sourire)
N-P : Vous connaissez le point de départ de ce récidivisme ?
A.D. : Je crois qu’il a toujours voulu se faire remarquer. La première fois qu’il est arrivé, il est arrivé en parachute. Il tombait dans une cafétéria. Déjà on sentait le côté un peu cascadeur.
N-P : D’ailleurs il aime bien faire les cascades.
A.D. : Oui, il s’entraîne pour. On m’a dit qu’il s’entraînait environ 1 à 2 heures par jour tous les matins. C’est quelqu’un de sportif et c’est une qualité : Discipline et respect.
N-P : Vous pensez qu’il va encore récidiver ?
A.D. : Oui, oui. J’ai entendu dire qu’il allait prendre l’identité d’une autre personne très bientôt et c’est pour ça qu’il est en travail physique de prise de poids et de changement d’apparence pour un rôle qui risque d’être assez violent. Il est en préparation.
N-P : Il travaille beaucoup aussi avec l’inspecteur Boldec.
A.D. : Ah la la, lui par contre je peux vous en parler. D’ailleurs lui aussi, il a pris une autre identité. C’est un gros souci. C’est un sacré personnage, Boldec. Il est dangereux. Pas fréquentable, Méfiance, moi je vous le dis. Ça craint.
N-P : Et Filip ?
A.D. : C’est un mec sympa. ça va.
N-P : Pas comme Boldec ?
A.D. : Ah non Boldec, il rale tout le temps, il n’est jamais content.
N-P : Pourtant il s’entend bien avec l’enquêteur Paoli.
A.D. : C’est le côté chien et chat. Ils se détestent mais ils s’adorent.
N-P : Outre la comédie, Anthony Dupray a d’autres cordes à son arc, notamment la musique. Vous pensez qu’il va bientôt s’y ré-orienter ?
A.D. : Bizarrement, il y a deux semaines, deux jeunes auteurs-compositeurs, Germain et Jérôme, bourrés de talent, m’ont contacté. Ils m’ont rappelé que ça fait 10 ans que je ne chante plus, 10 ans que je ne suis plus monté sur scène. Et sur un forum qui s’appelle www.anthonydupray.actifforum.com, beaucoup de gens réclament des disques. Ils sont venus me proposer des chansons. On a commence à travailler à l’ancienne gratte sèche et voix. On a enregistré quelques titres sur MP3. On est entrain de travailler la dessus. Je ne sais pas si cela va aboutir. On va voir. On essaie de trouver la bonne couleur et les bons mots. Il y a tellement de choses à dire que ce soit socialement ou politiquement. Il y a pleins de sujets à traiter qui sont intéressants. C’est aussi ce qui m’a donné envie de reprendre la chanson. Il y a des choses à dire et à faire. Il y a une tranche d’âge dont je fais partie, les trentenaires, qui n’avons pas eu une vie si belle quand on regarde bien les générations antérieures. On est né avec le SIDA. On n’est pas né avec la guerre. Cette partie d’après guerre était extraordinaire. Si on ne veut pas la guerre, il faut discuter car les guerres sont arrivées pendant des périodes où ça n’allait vraiment pas bien. Il faut écouter le peuple. On est une génération où on n’a rien eu de spécial : pas de choses si terrible mais on est né avec les maladies. Il n’y a plus de liberté sexuelle, faire l’amour doit être un plaisir Aujourd’hui, il faut faire attention. Le chômage est au top du top !
N-P : Vous vous orientez vers quelle couleur musicale ?
A.D. : Sûrement pop rock avec un mélange d’électro sur certains titres. On va voir. On a plusieurs influences.
N-P : Vous écoutez quoi comme style de musique ?
A.D. : J’écoute de tout. Massive Attack, Michel Polnareff… C’est divers et variés, il y a des bonnes choses dans tout.
N-P : Je crois qu’on a retrouvé Anthony Dupray là.
A .D.: Il a arrêté de parler de lui à la troisième personne. C’est dangereux ce que vous faites ! Si vous faites un montage, on va croire que je me prends pour Alain Delon (Rire) Mais j’adore ce grand acteur français, respect.
N-P : Mais dites moi, nous n’avons pas parler du big boss, Roger Hanin.
A.D. : C’est un grand Monsieur, un grand acteur qui a une carrière magnifique.
N-P : Il vous conseille ?
A.D. : Oui, on discute beaucoup. On échange énormément. J’aime bien avoir son avis sur plein de chose. Il a beaucoup d’expériences. C’est quelqu’un que j’affectionne beaucoup.
N-P : Un appel à lancer à la principauté ?
A.D. : Si vous voulez m’adopter, adopter moi ! Je veux bien venir vivre ici. Je veux bien une chambre à l’année dans l’hôtel où je suis le Monte Carlo Bay. (Rire)
Site de la Brigade Navarro : https://lachaine.tf1.fr/lachaine/series/0,,3465032,00-brigade-navarro-.html
