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21 novembre 2024

L’ensemble du monde de la santé réuni… ou presque

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Il n’y a pas eu foule sur la place Masséna. Les syndicalistes étaient environ une soixantaine à exprimer leur mécontentement. Ils sont pourtant venus à l’appel national lancé par la CGT dans toute la France. Le message reste le même depuis l’année dernière. Revalorisation salariale et amélioration du quotidien des fonctionnaires.


« En France, on est un pays de macho qui ne paye pas les femmes à leur juste valeur. » Depuis l’annonce des conclusions du ségur de la santé, la pression n’est pas retombée. Dans leur viseur, l’augmentation de 183 euros promise aux personnels sociaux et médico-sociaux des hôpitaux publics. « On a des infirmières payés à 1800 euros. On est très loin de la moyenne de l’OCDE », lance Stéphane Gauberti, secrétaire général de la CGT CHU de Nice. Cela a des conséquences directes sur les futurs recrutements : « La perte d’attractivité du métier est dû aux méthodes managériales délétères. La revalorisation des carrières en cours dans la fonction publique est un scandale. Cela a pour conséquence d’allonger les carrières malgré la pénibilité du métier », rajoute Delphine Girard secrétaire USD CGT 06.

Une situation qui se dégrade

D’emblée, Delphine Girard annonce la couleur « 100 000 lits d’hôpitaux qui ont fermé en 20 ans. » S’ajoute à ça « un manque chronique de personnel » ou encore « le secteur de la recherche publique à l’agonie. » Mais ils ont tenu le bon bout malgré la pandémie qui est passée par là. « Nous avons assumé cette première vague dans des conditions inacceptables. Pour faire face à la covid, des lits ont dû être ouvert en urgence. »

Selon eux, ils ne sont pas assez soutenus de la part du gouvernement pour pouvoir travailler dignement. Ni de la part de la direction des différents hôpitaux. Ils « suivraient les directives nationales et donc ne nous soutiennent pas, car ils s’en foutent », selon le syndicaliste. « Les collègues remontent souvent les conditions de travail qui sont mauvaises, des manques de moyens. Les salaires sont toujours très bas. Malgré le ségur de la santé, le Portugal est devant nous par exemple. Elles préfèrent partir dans les hôpitaux ou cliniques privés. À votre avis, pourquoi ils ne mettent pas des salaires conséquents. Car on a une profession féminisé », assène Stéphane Gauberti.

Un rassemblement très festif

Une bonne partie des troupes ont préféré, semble-t-il, la joie du match France Allemagne. Pour pallier à ce manque, le monde du spectacle n’est jamais très loin. Parmi eux, il y a eu Jean Louis Ruf, délégué CGT Spectacle des Alpes-Maritimes. Musique et chant ont été au programme de cette manifestation en petit comité. Le but est clairement de pouvoir souffler et d’attirer les badauds aux alentours.

Parmi ce petit monde, il y avait la branche des Psychologue, l’action sociale, l’association Montjoye, les laboratoire de génétique et bactériologie, les hôpitaux de menton, de Grasse et d’Antibes, le SAMU, les ambulanciers, l’AFPJR… Pour rappel, il y a eu plus de 260 rassemblements l’année dernière sur l’ensemble du territoire. À Nice, cela a représenté environ 2 000 personnes.

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