Espoir Banlieue . Tel est le nom du plan lancé par Nicolas Sarkozy en 2010. Après l’ouverture de l’internat d’excellence de Sourdun, c’est au tour de Nice d’ouvrir le sien. Les portes sont ouvertes depuis la rentrée 2010. L’occasion d’offrir une chance de réussite aux plus défavorisés.
L’internat d’excellence de Nice accueille une trentaine d’élèves – 15 garçons/15 filles – méritants, issus de milieux modestes. L’objectif est de réunir les meilleures conditions possibles de réussite scolaire mais aussi d’épanouir l’élève d’un point de vue personnel. Chaque soir de 17h à 21h, les lycéens sont accompagnés de 4 surveillants et de 5 professeurs pour faire leurs devoirs et/ou leurs activités extra scolaire. Pour le mercredi après-midi c’est la même chose. Il n’y a pas à dire, l’Education Nationale et la ville de Nice ont mis en place des moyens conséquents.
Voilà ce qui s’appelle investir intelligemment. Pour Nicolas Rodier, proviseur de l’internat d’excellence, les résultats sont probants. « Ils réussissent mieux que la majorité des élèves. Les 2/3 ont les félicitations. Ils sont aussi plus ouverts au monde ! » Il faut dire que les activités ne manquent pas. L’ouverture culturelle, scientifique et sportive est totale : théâtre, musée, visite de l’observatoire, pratique de ski, tout y passe. Nicolas Rodier ajoute, « les résultats, on les verra au bac ! »
Première année test !
Une telle réussite se paye ! L’Education Nationale et la Ville de Nice prennent en charge la moitié du coût. L’autre moitié est apportée par les bourses dont bénéficient les enfants. Les parents n’ont donc rien à payer. « Nous ne voulons pas que l’argent soit un obstacle à l’éducation » soutient le proviseur de l’internat d’excellence.
Cette première année test a permis d’opérer quelques modifications pour la prochaine rentrée. « Les devoirs se feront exclusivement de 17h à 19h. On s’est aperçu qu’ils avaient besoin d’enchainer leur devoir après les cours. » Il est aussi prévu de continuer de personnaliser les emplois du temps : « Certains élèves ont besoin d’une soirée d’activité, d’autres beaucoup plus. C’est important que chaque élève trouve son emploi du temps idéal « affirme Nicolas Rodier.
Avec un programme qui varie éducation, culture, sports et plaisir, les enfants ne peuvent être que reconnaissants envers l’équipe encadrante. Le proviseur va plus loin : « Quand ils ont un problème, ils viennent nous voir. Nous devenons leur premier cercle de confidence. » Il n’y a pas de doute, ils se sont adaptés, intégrés, et ils adhèrent totalement. Nicolas Rodier n’a plus qu’à conclure : « Ça marche bien ! »
