Lundi dernier, un incendie s’est déclaré sur l’aire d’autoroute de l’A57, près de la commune de Gonfaron. Après 5 jours de lutte intense, le préfet du Var a annoncé que le feu était fixé.
7 100 hectares de forêt brûlés en 5 jours, plus de la moitié de la réserve nationale naturelle de la plaine des Maures dévastée, une cinquantaine de maisons ont entièrement carbonisé, des dégâts énormes causés par cet incendie de grande ampleur qui ont demandé une mobilisation importante des pompiers de la région (plus 1 100 pompiers, 250 engins, trois Canadairs, deux hélicoptères bombardier d’eau et 130 renforts venus d’autres départements).
2 personnes ont perdu la vie dans ce drame : un homme, âgé d’une cinquantaine d’années et une femme de 32 ans en vacances retrouvés à Grimaud. 7 pompiers et 26 personnes ont également été blessés.
Depuis plusieurs jours, une cellule de recherche composée de gendarmes, de pompiers et d’agents de l’office national des forêts enquête pour retracer l’origine de l’incendie.
La piste d’un mégot jeté par un individu est privilégiée. Cependant, selon le procureur de la République de Draguignan, Patrice Camberou « Ces mégots sont une cause possible, mais pas forcément la cause ».
Après plusieurs jours de lutte intense, l’incendie qui ravage l’arrière-pays de Saint-Tropez depuis lundi est désormais « fixé, mais il n’est pas maîtrisé », a annoncé ce vendredi 20 août le préfet du Var, Evence Richard. C’est-à-dire que le feu continue d’exister, mais a stoppé son avancée.