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21 novembre 2024

L’Institut du Monde Arabe, sa vocation et son rôle au CUM de Nice

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Une très intéressante conférence sur l’Institut du Monde Arabe au CUM a eu comme relateur Dominique Baudis, son président.
Ce fut l’occasion de parler de cette institution de renommée internationale qui , depuis quelques décades, est un phare de la culture arabe à Paris.


cum_amphi-2.jpg Installé depuis 1987 dans le prestigieux bâtiment construit par Jean Nouvel, au cœur du Paris historique, l’Institut du Monde Arabe (IMA) a pour mission de développer et approfondir en France la connaissance et la compréhension du monde arabe.

Avec plus d’un million de visiteurs par an, l’IMA est aujourd’hui devenu un acteur majeur du paysage culturel français et international, véritable « pont culturel » entre la France et le monde arabe.

L’Institut du monde arabe (sigle IMA), est un institut culturel parisien dédié au monde arabe. Il est situé au cœur du Paris historique, dans le 5e arrondissement, sur la place Mohammed-V entre le quai Saint-Bernard et le campus de Jussieu.

L’édifice a été conçu par un groupe d’architectes (Jean Nouvel et Architecture-Studio qui a tenté là une synthèse entre culture arabe et culture occidentale.

La construction de ce bâtiment, bien qu’étant inscrit dans la politique de grands travaux voulus par François Mitterrand, a été décidée sous le septennat de Valéry Giscard d’Estaing en vue d’améliorer les relations diplomatiques entre la France et les pays arabes.
Il a été inauguré le 30 novembre 1987 par le président Mitterrand.

L’Institut est membre du Forum des instituts culturels étrangers à Paris et d’Échanges et productions radiophoniques (EPRA). Il est parfois surnommé le « Beaubourg arabe », en référence au centre Beaubourg.

Fondation

L’Institut est soutenu par une fondation créée en commun par la République française et les États suivants, tous membres de la Ligue arabe : l’Algérie, l’Arabie saoudite, le Bahreïn, Djibouti, les Émirats arabes unis, l’Irak, la Jordanie, le Koweït, le Liban, le Maroc, la Mauritanie, Oman, le Qatar, la Somalie, le Soudan, la Syrie, la Tunisie, le Yémen (à l’époque la République démocratique populaire du Yémen et la République arabe du Yémen).
L’acte de fondation fut signé par ces États le 28 février 1980. Les statuts furent approuvés par les ambassadeurs de ces États le 23 juin 1980.

Ces États fondateurs furent par la suite rejoints par les trois derniers membres de la Ligue arabe qui n’en faisaient pas encore partie : la Libye en 1988, et l’Égypte et la Palestine en 1989.

Le 14 octobre 1980, la fondation fut également reconnue d’utilité publique par un décret du ministre de l’Intérieur, Christian Bonnet, et du ministre des Affaires étrangères, Jean François-Poncet.

Cette forme d’établissement est unique, qualifiée de sui generis.

Architecture

Détail des moucharabiehs de la façade sudLa façade nord est tournée vers le Paris historique, elle symbolise la relation à la ville ancienne, présente de façon allusive sur la façade.

Dessinée par Jean Nouvel, la façade sud reprend les thèmes historiques de la géométrie arabe puisqu’elle est composée de 240 moucharabiehs.
Ces derniers sont munis de diaphragmes qui peuvent s’ouvrir et se fermer ; ceci devait initialement se faire en fonction de l’ensoleillement, afin de remplir le rôle de régulateur thermique, mais les cellules photoélectriques chargées de piloter ce dispositif ont montré des défaillances, si bien que l’ouverture et la fermeture se font désormais à chaque changement d’heure, adoptant ainsi une fonction davantage touristique.

Le bâtiment a reçu le prix de l’Équerre d’argent en 1987[10], ainsi que l’un des prix Aga Khan d’architecture décernés au cours de son 4e cycle (1987-1989).

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