Jean-Marie EBEL Président de l’Observatoire Immobilier d’Habitat, le confirme à l’occasion de la présentation des résultats du premier semestre : « Le marché semble connaître une embellie en ce premier semestre 2015″. Avant d’ajouter : » Toutefois, il convient de nuancer ces résultats ».
En effet, le rebond des mises en vente (+54%) et en parallèle l’augmentation des transactions de près d’un tiers sont à considérer par rapport aux très mauvais résultats enregistrés au premier semestre 2014, le niveau des ventes se situait à un niveau historiquement bas.
Sur 4 trimestres consécutifs (année glissante), si l’offre nouvelle affiche +25%, ce dont il faut se réjouir, les ventes quant à elles ne progressent que de 3%…
Le nouveau dispositif Pinel a relancé l’intérêt des acquéreurs pour l’investissement locatif, ce qui pour l’essentiel explique cette amélioration du marché. Des difficultés subsistent néanmoins, au premier rang desquelles un volume des permis de construire et des mises en chantier en recul.
Le marché de la revente affiche également un meilleur score qu’au premier semestre 2014, avec un volume des biens revendus en hausse de 11%. En parallèle, le niveau de prix se maintient à un niveau très légèrement au-dessous de la barre des 4000 euros.
Quant au marché du logement neuf , le volume des mises en vente a diminué par rapport au premier semestre 2014 qui enregistrait un niveau de production déjà faible.
Dans ce contexte, et malgré une demande soutenue, les ventes sont restées stables sur la période.
Le stock, s’il s’est étoffé de près d’un tiers, se situe toujours à un niveau inférieur aux
besoins, en particulier sur les segments de prix inférieurs à 4.500 € du m2.
Sur ce marché du neuf, les prix de vente sont en relative stabilité, avec des moyennes certes inférieures aux moyennes départementales, mais qui restent élevées.
Le marché de la revente a pour sa part enregistré une progression sensible par rapport au premier semestre 2014, comme sur la totalité du département.
En parallèle, le niveau de prix a légèrement diminué sur la période considérée, à un
niveau inférieur à la moyenne des Alpes-Maritimes.