Ce sera un « écoquartier niçois » à forte qualité paysagère, à travers la proposition d’un vaste parc de loisirs urbains de près de 3 hectares sur un foncier de 6,5 hectares, associant de façon équilibrée une offre de logements de qualité, la production d’une offre de stationnement et d’équipements publics de qualité, en particulier sportifs – comme le prétend le Maire de Nice…
… ou un projet » raton laveur » avec une « mini (très mini) » coulée verte et la quasi moitié des terrains libérés confiés aux promoteur immobiliers pour la réalisation de logements, commerces et stationnements privés ? », comme s’en alarme la conseillère Dominique Boy-Mottard (PRG) qui suit ce dossier depuis cinq ans(et qui se refuse de le cautionner) ?
A ce stade on sait que le pré-projet, présenté et voté lors de la séance de vendredi dernier du Conseil Municipal, prévoit un investissement public de 12,5 Millions d’euros couvert par les recettes foncières (30 millions) et ses investissements privés de l’ordre de 65 Millions d’euros à travers les travaux.
Un appel d’offre aux promoteurs et aux cabinets paysagers sera lancé prochainement afin d’arriver à une conclusion avant la fin de l’année. Y aura-t-il des modifications possibles ? Juste à la marge, parce que le masterplan est établi de fait et certainement approuvé, comment croire le contraire ? Parmi les acteurs économiques potentiellement concernés, on y retrouvera, sans doute, quelques noms connus.
D’autre part, ceux qui signent les chèques ont leur mot à dire quand il s’agit de leurs intérêts, n’est-ce-pas ? On attend avec curiosité d’apprendre leurs noms… L’opération commerciale du Grand Stade (Nice One) ayant une nouvelle fois démontré que là où il y a le fromage, on voit toujours se pointer les rats.
Y-aura-t’il aura encore une consultation de la population locale ? Normalement non, puisque – nous dit le maire de Nice – des consultations ont été réalisées dans le passé avec un retour de plus de 2000 avis.Ce qui lui permet d’affirmer qu’il s’agit « d’un projet partagé », contrairement à l’opinion de Dominique Boy-Mottard qui, elle, les définit comme « des réunions d’information-débat ne correspondant en aucun cas à une concertation officielle et réglementaire même si elles n’avaient pas été inintéressantes en soi ».
Une bataille de procédure en vue ?
En tout cas, la volonté affichée de Christian Estrosi est celle d’aller de l’avant avec la détermination qu’on lui connait.
Face à cela, l’opposition pourra-t-elle exister sur le terrain ? Parce que pour celle dans le cadre institutionnel (conseil municipal), elle ne pourra pas aller bien au delà qu’un simple témoignage
