L’Observatoire européen des médias numériques, qui vise à analyser la désinformation. Financé par l’Union européenne, il réunit notamment des chercheurs et des experts en éducation aux médias.
Pour saluer le lancement de l’Observatoire européen des médias numériques (EDMO) Vera Jourova a adopté un ton solennel. « La désinformation menace toujours plus nos sociétés démocratiques et nous devons la combattre. Nous défendrons ainsi les valeurs et les droits fondamentaux [qui prévalent en Europe], y compris la liberté d’expression et d’information », a déclaré la vice-présidente de la Commission européenne chargée des valeurs démocratiques et de la transparence.
« Il permettra de promouvoir la vérification des faits et d’améliorer notre capacité à mieux comprendre la diffusion de la désinformation en ligne », a-t-elle ajouté.
L’observatoire est basé à Florence, au sein de l’Institut universitaire européen.
« Les derniers mois ont une nouvelle fois démontré les conséquences graves et préjudiciables que la désinformation peut avoir sur notre santé, notre société et nos économies. L’observatoire constituera un point de référence important pour combattre, démasquer, comprendre et analyser les activités de désinformation en Europe », a renchéri Thierry Breton, le commissaire au marché intérieur.
L’observatoire permettra d’examiner les raisons qui se trouvent à l’origine des fake news, ainsi que les techniques et les méthodes utilisées en matière de désinformation en ligne, par le biais de recherches ciblées.
Les utilisateurs pourront accéder à la plateforme sécurisée d’EDMO pour vérifier les faits et collaborer avec d’autres utilisateurs.