Sortie laminée et sonnée des urnes lors du premier tour des élections municipales dimanche dernier , les mouvements associatifs de gauche ont retrouvé les couleurs.
Les mesures de confinement prises pour combattre l’épidémie ont tout naturellement frappé en premier les sujets les plus fragiles aux différents titres.
L’occasion pour les gauches diverses et variées de faire entendre leur voix.
Chacun de son côté, comme d’habitude, n’est-ce pas?
Le premier à se manifester – en sens chronologique- a été David Nakache ( Tous Citoyens/ VIVA!) qui a denoncé la situation des sans-abri: » Cannes ouvre un centre d’accueil pour sans-abri au Palais des Festivals, Montpellier a ouvert deux gymnases, Toulouse deux dispensaires… Quand Nice va-t-elle réagir ? Solidarité et lutte contre la propagation du Covid-19 vont de pair et j’invite le maire de Nice a prendre au plus vite des mesures de protection des sans-abri. »
Dans le même registre, Xavier Garcia ( PS) se veut propositif mais avec des nuances: « Les appels se multiplient pour que Nice imite cette initiative en ouvrant le Palais Acropolis ou des gymnases. […] La seule solution d’un point de vue sanitaire est la réquisition de chambres d’hôtel. Le coût pour la collectivité serait moindre qu’une adaptation sanitaire satisfaisante d’un palais des congrès ou de gymnases. »
De même, Patrick Allemand ( Nice au coeur) avait interpellé la Mairie en l’adossant à « réorganiser l’aide alimentaire aux plus démunis ». La réponse est venu de Lauriano Azinheinha et elle est articulée en différents points.