Après plus de dix années d’élaboration, d’inscription sur la liste indicative des trois États respectifs qui la composent (Monaco, Italie et France) et enfin après de multiples passages devant les instances ministérielles et de l’UICN (Union Internationale pour la Conservation de la Nature), la candidature au Patrimoine Mondial de l’UNESCO « les Alpes de la Méditerranée » est en phase finale.
Le dossier de candidature déposé par l’Italie ( Régions Piémont et Ligurie) auprès des instances du secrétariat du centre du Patrimoine Mondial de l’UNESCO, réunit également les Alpes-maritimes , de Haute-Provence et la Principauté de Monaco.
Une équipe d’expert – géologues et naturalistes spécialisés dans la tectonique des plaques, dans la protection et les plans de gestion, est en train de visiter – et ce jusqu’à la fin de cette semaine- l’ensemble du périmètre transfrontalier et les 8 sites qui la composent.
Leur évaluation sera décisive pour la soumission finale du dossier qui recevra une réponse définitive à la 43ème cession du Comité du Patrimoine Mondial qui se tiendra à Bakou, en Azerbaïdjan, du 30 juin au 10 juillet 2019.
« Les Alpes de la Méditerranée » : un territoire riche et diversifié à la frontière de plusieurs États
Cet espace préservé inclut donc des zones naturelles protégées limitrophes telles que le Parc Européen Alpi Marittime/Mercantour, le Parc Alpi Liguri, des sites d’intérêt communautaire transfrontaliers, le Parc départemental de la Grande Corniche, deux géosites ainsi qu’un domaine marin méditerranéen englobant une vaste portion de la marge continentale transfrontalière. L’État monégasque est concerné par son emprise marine. Au total, près de 80 communes transfrontalières sont concernées par ce projet dont 42 dans les Alpes-Maritimes.