Mise en grave difficulté par la politique économique du gouvernement qui la privéra de 37 % de ses ressources financières en trois ans, avec une prévision de moins 14,8 M€ en 2015, la Chambre de Commerce et Industrie se devait de sortir de la protestation pour devenir force de proposition et garder son rôle de porte-voix du tissus économique de la métropole niçoise.
Faute de quoi, l’avenir serait à la marginalisation, voire à l’inutilité avérée.
Si la ponction des fonds de réserve va affecter les investissements (mais celui le plus important et tant attendu devrait trouver répit, le Campus de l’Apprentissage dans la Plaine du Var) , le vrai défi est d’imaginer la CCI du futur…
La nécessité arguant l’intelligence, le projet OpenCCI va vers une CCI 2.0 qui réinventera sa relation avec les entreprises en créant de nouvelles proximités (même si virtuelles) .
D’ailleurs, dans un monde où le rapport au temps et à l’espace est profondément modifié et la distance entre les deux pratiquement annulée, continuer à proposer un guichet et des réunions avec déplacement inclus signifie, pour une institution dont la représentativité est loin d’être avérée, aller droit dans le mur.
Ce sera donc une CCI 100% en ligne que Bernard Kleynhoff, président consulaire, a préconisé et qui sera mise à disposition des entreprises à partir du 3 novembre prochain, ce qui permettra aux entreprises de bénéficier au mieux des services proposés.
Cette plate-forme virtuelle répond aux besoin d’innovation afin de répondre aux besoins des entreprises et permettre aux collaborateurs de disposer d’un outil de communication et de travail en phase avec la réalité d’aujourd’hui.
Et au passage, de minimiser les déplacements et les réunions pour une utilisation à la carte et plus efficace.
