La CGT avait rendu publique sa crainte de voir la réorganisation des services administratifs de la Préfecture cacher « un vaste plan social ». Le Préfet est par contre très clair : « Non, il n’y a pas de plan social en préparation à la Préfecture des Alpes-Maritimes. Ni aujourd’hui, ni demain ! ».
Avant de préciser qu’il s’agissait en revanche de mettre en œuvre le Plan Préfectures Nouvelle Génération (PPNG), dont le Ministre de l’Intérieur vient de présenter l’une des facettes : demain la production des titres réglementaires (hors titres pour les étrangers) sera rationalisée et mutualisée au sein de 40 plates-formes (hors Ile-de-France), accueillies dans des préfectures ou des sous-préfectures.
En fait, dans ce cadre, la sous-préfecture de Grasse a été retenue pour accueillir une plate-forme consacrée aux permis de conduire, comptant trente agents (opérationnelle à compter de 2018).
Mais toutefois pas d’inquiétude à Nice qui bénéficie d’ailleurs, depuis octobre dernier, d’une plate-forme consacrée aux dossiers de naturalisation pour les Alpes-Maritimes et le Var.
Le futur après cette ré-organisation ?
La Préfecture renforcera les quatre missions prioritaires qui constituent désormais son « coeur de métier » : gestion de crise, contrôle de légalité et expertise juridique, lutte contre les fraudes, coordination interministérielle des politiques publiques- nous dit le préfet Adolphe Colrat.