« Si ma mémoire me fait défaut certains chanteront pour moi » Mais rien ne fera vraiment défaut à
Maxime Le Forestier
dans une étape niçoise maîtrisé de bout en bout avec un subtil mélange de chansons inoubliables (« Mon frère », « Ambalaba » ou la mythique maison bleue de « San Francisco » ) et de textes écrits pour d’autres interprètes comme Julien Clerc ou Gérald De Palmas. Du grand Maxime plus blanc que neige et que la couleur de ses cheveux assortie à celle de sa tunique. Une belle communion aussi avec un public rapidement sous le charme de ce barde qui traverse les époques sans la moindre égratignure. Un seul regret finalement c’est que le concert n’ai pas eu lieu en fin de soirée afin de faire perdurer le plaisir.
Une pétillante et talentueuse mineure à la voix majeure,
Gabriella Cilmi
, plus tard et le néon rouge renvoyait le nom du nouvel et dernier artiste de la nuit niçoise avec un petit nouveau de la scène française,
Julien Doré
. Une première dans les jardins de Cimiez et une jeunesse bien présente pour approcher et entendre cette « nouvelle star ». Un Toto Cutugno et son italiano font revivre les enceintes avant que l’échevelé armé de giganstesques cymbales n’entre en scène sous les applaudissements et les « Juuuliiien » qui vont bien. C’était parti pour un dernier tour de scène avec malheureusement un son plutôt moyen qui avait bien du mal à restituer les fantaisies Doré.
« Beaucoup de bruits pour pas grand-chose ». Les plus anciens après s’être reculés se réfugient à présent vers une salvatrice socca et un rosé bien frais alors que les jeunes reprennent en cœur les refrains de leur nouveau chouchou qui ne sait plus quoi faire pour faire le spectacle allant jusqu’à escalader les poutres de la scène pour voir le public d’un peu plus haut. Au final, pas transcendant mais assez frais pour faire oublier un instant la chaleur d’une nouvelle nuit d’été au cœur de cette nouvelle édition de la fête du jazz sur la colline de Cimiez.
