La foire de la Saint Barthélemy aura lieu ce samedi 28 septembre sur les places du Palais de Justice et Pierre Gautier ! Depuis le Moyen-âge et jusqu’à nos jours fêtes, marchés et foires rythment encore la vie de nos campagnes et de certaines de nos villes.
Lieux d’échanges et de rencontres par excellence, ce fut pendant des siècles le seul moyen pour que les produits circulent entre villes et campagnes.
Nice fêtait la Saint-Barthélemy (patron des bouchers, des tanneurs et des relieurs) du 24 août au 2 septembre. En 1913, cette foire se tenait encore près du grand mur en pierre du bastion que les fouilles du tramway ont remis au jour. Un passé toujours présent
De nombreux petits marchés animent encore, le temps d’une journée, les villages du Haut et du Moyen Comté Niçois ainsi que certains quartiers de notre cité. On y vient, aussi bien pour vendre que pour acheter : volailles, poissons, légumes, fleurs… mais aussi vêtements, chaussures, vaisselle…
Une visite de la vieille ville, à travers ses rues étroites, témoigne encore de l’activité commerciale qui y régnait depuis le moyen-âge et qui s’y est maintenue jusque dans les années 70.
Du XVIème siècle, on retiendra la place “Halle aux Herbes”, grand marché aux légumes qui s’y tiendra jusqu’au XIXème siècle. A partir de 1860, il sera installé sur le cours Saleya où il s’y trouve toujours. D’abord établi à « la Marina » près du rivage, le marché aux poissons est de nos jours sur la Place Saint François près de l’ancien palais Communal.
Au coeur de l’histoire et de l’économie, marchés et foires ont été, pendant plusieurs siècles, les seuls lieux où s’exerçait le commerce.
Cette tradition se perpétue encore de nos jours à travers les foires comme la Foire de Nice. Mais à nouveau, la foire de la Saint Barthélémy connaît un regain d’intérêt, une sorte de renaissance.
Célébrée le 22 septembre, elle participe à l’animation de la vieille ville à travers ses places où métiers et savoir-faire sont à l’honneur.
A cette occasion, Niçois et touristes peuvent découvrir les produits du Comté (huile, olives, miel..) ainsi que les productions de nos amis transfrontaliers. Ils peuvent aussi déguster les spécialités locales comme la “socca”, la “pissaladièra” ou le “pan bagnat”, le tout accompagné par le célèbre vin de Bellet, cultivé sur les coteaux situés au dessus du vallon de Magnan.