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22 novembre 2024

La Fondation Maeght expose Pier Paolo Calzolari.

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jpg__DSC1054.jpgUne quinzaine de pièces récentes sont exposées dans l’espace unique de la plus grande salle d’exposition de la fondation et d’autres plus « historiques  » dans le parcours renouvelé de la collection permanente. Cette exposition présentée à partir de cet automne à la Fondation Maeght est consacrée à l’une des figures majeure de l’Arte Povera, Pier Paolo Calzolari. Sculpteur et performer italien né en 1943, Pier Paolo Calzolari a constitué une oeuvre très originale qui révèle la poétique de l’objet. Essentiellement sculptural, son travail fait apparaître des mises en scènes où la mythologie, l’histoire de l’art et le quotidien se rencontrent pour faire sens. L’Arte Povera est apparu en 1967, désigné par le critique d’art Germano Celant. Attitude, plutôt que mouvement, l’Arte Povera prône depuis cette date un travail qui installe un dialogue critique avec l’industrie culturelle et la société de consommation. Ce courant artistique peut être considéré comme la réponse la plus pertinente et la plus critique au Pop Art américain. Utilisant des matériaux bruts peu connotés artistiquement ainsi qu’un minimum de signes, ces artistes de « l’art pauvre » travaillent l’éphémère, tout en sollicitant la participation des spectateurs. L’Arte Povera est un art qui se veut insaisissable, mobile, nomade mettant en avant le geste. Dans cette exposition, Pier Paolo Calzolari propose une quinzaine de pièces sculpturales très originales. Il présente dans la « salle de la mairie » de la fondation des oeuvres très récentes (2006-2008), ainsi que des travaux plus « historiques » dans le parcours de la collection permanente. Les objets et matériaux simples (sel, bois, cuir, plomb, cuivre, coton, feuilles…) qu’il utilise laissent voir leur transformation et paraissent connaître une deuxième vie. Avec ce qu’il choisit, Pier Paolo Calzolari concrétise son idée du présent dont le fi l rouge est une réflexion sur le mystère du temps. En faisant intervenir du mouvement, de la lumière, ou du givre, il donne ainsi à ses oeuvres une poésie bien particulière. Le visiteur participe de façon active à la lecture car la sollicitation des sens va au-delà de la vue : selon Calzolari « lieu, personne, temps, chacun influe sur l’autre ». Quando il sognatore muore che ne è del sogno Quand le rêveur meurt que reste-t-il du rêve

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visuels_presse_Calzolari_FMaeght-2.pdf

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