Au 2e rang européen, la France projette un pouvoir d’attraction important pour les investisseurs étrangers. Celle-ci reste la 2ème région d’accueil d’investissements directs étrangers au monde, attirant en 2012 22% des investissements mondiaux et plus de la moitié de ceux destinés aux pays développés. Mais la concurrence s’est accrue, à l’intérieur comme à l’extérieur.
Avec 693 investissements décidés en 2012, les résultats annoncés par l’Agence Française pour les investissements internationaux (AFII) confirment le maintien de l’attractivité de la France, qui maintient sa 2e place en Europe, derrière le Royaume-Uni et devant l’Allemagne. Elle tient même sa position de leader européen pour les investissements industriels.
Le bilan 2012 met en lumière, en particulier, la confiance des investisseurs nord-américains dans l’économie française, à l’origine de 26 % des décisions d’investissement en 2012, et la part croissante des projets en provenance des pays émergents (8%). Plus de 800 implantations sous contrôle étranger sont actives dans les pôles de compétitivité, et plus de 2 000 entreprises étrangères implantées en France bénéficient du crédit d’impôt recherche.
Témoignant du ralentissement de l’économie mondiale, les flux d’investissements directs étrangers sont en net recul en 2012 : un repli de -18% dans le monde, affectant principalement les pays développés (-32%) et en particulier l’Union européenne (-35%), selon la CNUCED.
L’AFII, chargée de la promotion, de la prospection et de l’accueil des investissements internationaux, met en avant les arguments de l’attractivité de la France pour les investisseurs : une économie performante (2e rang européen et 5e au monde), des secteurs industriels d’excellence, une mobilisation forte pour la recherche et l’innovation et une structure de coûts compétitives…
