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21 novembre 2024

La France, un pays qui ne parait plus gouvernable

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La mondialisation est passée par là, ainsi que plusieurs crises – pétrolières, financières, européennes. La révolution digitale et la conscience écologique dessinent un tout autre paysage.

Et la France s’effrite : pouvoir d’Etat corrodé, esprits désabusés, pandemonium permanent. Ce qui l’emporte, ce sont les forces de dissociation. On dirait que ce pays se fissure et craquèle, ce qui ne présage rien de bon.

Ces termes exigent d’être expliqués. Il s’agit en fait, dans ce conflit interminable, de la cohésion contre la dispersion, de la liaison contre la déliaison.

Autre version du même combat : union contre effritement. Rien n’y est jamais définitivement perdu. Mais, quand l’effritement dure, des énergies innombrables partent en fumée.

On peut même se demander parfois s’il est encore pourvu de simple bon sens, quand on y voit s’assembler la nuit, çà et là, des groupes infimes de rêveurs autistes pour raconter des histoires à dormir debout.

Ou encore manifester pour s’opposer à une loi en s’habillant comme des combattants et cassant tout ce qu’on trouve sur son chemin.

Pareil tableau peut inquiéter même ceux qui ont peu de goût pour les prophéties apocalyptiques. Car cette cacophonie stérile signale que la France s’effrite.

Voilà qui convient : la France ploie effectivement sous les redites et répétitions, lasse de ressasser les mêmes rengaines, de subir les mêmes crispations, incapable – pour l’instant – de produire ni richesses nouvelles ni idées fortes.

Le pays se délite, se fragmente. Il se fracture et s’éparpille. Il se divise, se désagrège en une multitude de communautés, de replis régionaux, de clans, de tribus, de familles…

Il fait plutôt bon vivre dans l’Hexagone, dans l’ensemble. Mais à force de s’y replier sur soi, de s’y couper du monde et de s’y protéger, le pire s’y oublie, s’y efface presque.

En outre, restreindre la France à sa face frileuse est bien trop court. Il existe aussi, évidemment, quantité d’ouvertures, d’énergies, d’initiatives, de désirs courageux pour sortir du marasme.

Ce qui manque, c’est une force de cohésion qui agrège ce qu’il y a de positif en France.

pas Paul Bismuth

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