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25 novembre 2024

La journée de la mémoire de la Shoah s’est deroulée à Nice en présence des autorités civiles et réligieuses

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En ce jour tout à fait particulier, une centaine de personnes, représentants de la communauté juive de Nice, autorités locales et religieuses multi-confessionnelles, ont participé à la cérémonie annuelle du souvenir de la Shoah au carré juif du cimetière du Château de Nice.


olivier-2.jpg L’heure, on s’en doute, était au recueillement en mémoire des 3 612 déportés de la région presque tous disparus dans les fournaises de la Shoah.

C’est ce qu’a voulu rappeler Daniel Wancier, président du Comité pour Yad Vashem de Nice et de la Côte d’Azur : « La mémoire de la Shoah demeurera toujours un élément important pour garantir la continuité du peuple juif. Dans le monde qui prône trop souvent l’amnésie collective pour s’affranchir de ses responsabilités, il faut encourager, au contraire, la fidélité au souvenir et la prise en compte des leçons du passé ».

Yed Vashem est l’institut commémoratif des Héros et Martyrs de la Shoah. La loi de la Knesset qui a institué Yad Vashem en 1953 précise que l’une de ses missions est de documenter la catastrophe afin d’étudier et de faire connaitre l’histoire de la Shoah.

Simone Veil, qui fut déportée de Nice avec sa famille dit à propos du Yed Vashem :  » Un peuple sans mémoire et un peuple sans avenir ! Il peut être amené à reproduire les mêmes erreurs du passé ! »

La cérémonie niçoise s’est déroulée le même jour que dans toutes les villes du monde où une communauté juive est présente : C’est la journée de la transmission du souvenir de cette tragédie humaine, perpétrée par « les hommes sur les hommes » (pour mémoire: 6 millions de morts dont 1,5 de jeunes et d’enfants).

Face à l’immensité du drame les paroles prononcées par les orateurs officiels (Patrick Allemand représentant la Région PACA, Eric Ciotti le Conseil Général des A-M et Daniel Benchimol la Ville de Nice) n’allèrent pas au delà de leur signification protocolaire.

Pour conclure cette cérémonie, après la prière et le chant des partisans juifs qui évoqua la révolte du ghetto de Varsovie ( « un combat à armes inégales, perdu d’avance mais combattu pour l’honneur » ), 6 bougies ,symbolisant les 6 millions de morts, furent allumées par des déporté(e)s ou leurs descendants et le noms des jeunes et enfants niçois morts furent lus dans un silence presque assourdissant.

Dit le Psalme 129/2 : « Ils nous ont persécutés, mais ils nous ont pas abattus ».

Nous nous permettons de modestement ajouter : « Ils sont morts mais ils vivent toujours dans la mémoire de nos cœurs ».

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