Il se compose de deux parties :
- D’une part la salle Apollon d’une capacité de 2500 places, totalement autonome, destinée au départ, outre sa fonction congrès, a être une salle d’opéra et de spectacle. Elle n’est que peu exploitée.
- D’autre part un bâtiment immense formé de différents espaces répartis sur trois niveaux. Trois auditoriums qui vont de 250 à 758 places, cinq espaces d’expositions de 1.400 à 2.500 mètres carrés.
Le tout est réuni par un hall immense, sur trois niveaux, d’une surface de plus de 1.100 m2.
L’actuelle municipalité a pour objectif de déménager la mairie à l’emplacement de la Gare du Sud en recouvrant cette dernière d’une casquette. Tous les services y seraient regroupés, y compris ceux de la consommation quotidienne, entraînant un fonctionnement en autogestion. Cette structure amènerait donc peu de développement économique à un quartier qui vient de souffrir après des années d’aménagement du tramway. L’Acropolis, qui a toujours fonctionné en autarcie, n’a pas amené une clientèle importante au quartier où il est implanté.
Alors pourquoi ne pas bénéficier de cet édifice immense en y installant les services municipaux ? Économiquement, cela éviterait la construction dispendieuse, pour les contribuables, d’un nouveau bâtiment.
Du fait de son autonomie, la salle Apollon pourrait rester une salle de spectacle dont la gestion serait facilitée, n’ayant plus en charge le reste du palais.
Dans l’immense surface restante, on implanterait les services municipaux, la salle du conseil, en modulant les espaces.
La mairie actuelle fonctionne encore sur un système digne de Courteline. Celle du XXIe siècle doit être portée davantage sur le télé-travail. L’immobilisation de locaux pour des collaborateurs coûte une fortune à la collectivité. Aujourd’hui internet et intranet peuvent permettre aux employés municipaux de rester chez eux, pour travailler, et de se réunir régulièrement dans des locaux multifonctions et multiservices.
L’édifice principal de l’Acropolis serait alors réservé à ces salles de réunion, aux services d’accueil du public, au cabinet du Maire et aux bureaux des directeurs dans un cadre exceptionnel.
Dans ce projet la Gare du Sud pourrait devenir un centre multiculturel réunissant salle de spectacle, lieux de créations et sites d’expositions, ce qui donnerait une valeur au quartier de la Libération qui a besoin d’être redynamisé après ces années noires.
C’est un nouvel enjeu pour la municipalité qui sortira des urnes en 2008. C’est aussi un élément du programme que les futurs candidats se devront de développer. Le réaménagement de l’Acropolis reste un souhait, lié à la construction d’un nouveau palais des congrès, mais peut-être que des niçois ont d’autres suggestions à proposer.
Christian Gallo
© Le Ficanas ®
