La métropole Nice Côte d’Azur s’est rendue à la 28ème Conférence des Parties sur le Climat de l’ONU à Dubaï, le week-end dernier pour présenter la mission sur le niveau de la mer qu’Emmanuel Macron a confiée à Christian Estrosi.
La hausse du niveau de la mer est une des nombreuses conséquences du dérèglement climatique. Alors que l’atmosphère se réchauffe, les glaciers du Groenland et de l’Antarctique fondent, la température de l’eau augmente et elle se dilate.
Entre 1901 et 2018, le niveau de la mer a augmenté de 20 cm et le rythme de cette hausse s’accélère nettement, selon le 6e rapport d’évaluation du Giec Globalement, entre 2006 et 2018, la mer a gagné 3,7 mm de haut chaque année.
Et cette élévation aura une conséquence directe sur de la population humaine. D’ici 2050, un milliard de personnes seront concernées. Et selon les prévisions du groupe d’experts du climat, le niveau de la mer aura augmenté d’un mètre à l’horizon 2100.
Agnès Rampal, adjointe au maire de Nice, déléguée à l’Euro-Méditerranée, était présente à la COP28 qui se tient jusqu’au 12 décembre à Dubaï pour représenter la métropole Nice Côte d’Azur. Elle y était dans un but bien précis : présenter la mission intitulée Ocean Rise & Resilience Coalition.
Une coalition représentant 1 milliard d’habitants
Le président de la République, Emmanuel Macron, a confié cette mission à Christian Estrosi en vue de la tenue de la 3e Conférence des Nations Unies sur l’Océan qui se tiendra à Nice, en juin 2025. Elle consiste en la formation d’une coalition internationale pour traiter de l’élévation du niveau de la mer et de l’adaptation des villes littorales et régions côtière à ce phénomène.
L’objectif est ambitieux. Christian Estrosi est en charge de « réunir une grande coalition de collectivités, hébergeant plus d’un milliard de personnes sur tous les continents, et de structurer leur action autour de trois axes : la coopération scientifique et la prévention des catastrophes naturelles, la coopération décentralisée entre collectivités, permettant d’intensifier les actions de solidarité des villes les plus riches vis-à-vis de collectivités moins avancées, et la mobilisation de financements multilatéraux et privés pour financer les actions nécessaires pour face à ce défi« .
« Cette démarche s’inscrit dans le cadre de l’organisation, pour la toute première fois, d’un Sommet des villes littorales et régions côtières du monde en marge de la 3e Conférence des Nations-Unies sur l’Océan, UNOC-3, à Nice en juin 2025 », déclare Christian Estrosi.