Lors du Comité Régional de l’Habitat et de l’Hébergement, le Préfet de Région a salué la stratégie de la Métropole Nice Côte d’Azur en faveur des opérations en acquisition-amélioration et en surélévation. Une reconnaissance qui souligne un engagement local face à la crise.
Réunis à Marseille, les membres du Comité Régional de l’Habitat et de l’Hébergement ont pris acte des difficultés persistantes dans le domaine du logement, particulièrement en région PACA. Le Préfet Georges-François Leclerc a mis en avant l’action engagée par la Métropole Nice Côte d’Azur. Il a souligné l’intérêt des opérations en acquisition-amélioration et en surélévation, qui permettent de réhabiliter des logements anciens ou insalubres et d’éviter l’étalement urbain.
Ces opérations s’inscrivent dans une volonté d’optimiser le bâti existant. Un enjeu important dans un territoire soumis à des contraintes géographiques, à la pression foncière et aux risques naturels. En tant qu’Autorité Organisatrice de l’Habitat, la Métropole a été retenue dans le cadre du programme national « Territoires engagés pour le logement. »
Une stratégie fondée sur l’existant
Depuis 2024, les aides accordées aux opérations de réhabilitation sont supérieures à celles allouées à la construction neuve. En trois ans, 510 logements ont été agréés dans le cadre de ce dispositif. Cinq immeubles ont été préemptés en 2024 pour mener à bien ce type d’intervention. Le nouveau Programme Local de l’Habitat prévoit une accélération de cette dynamique, avec un objectif de plus de 200 logements réhabilités par an.
La Métropole et la ville de Nice soutiennent également les projets en surélévation. Plus de 500 bâtiments ont été identifiés comme techniquement exploitables, avec un potentiel estimé à 7 750 logements, dont 3 250 sociaux.
Anthony Borré, Premier adjoint au maire de Nice et vice-président de la Métropole, appelle aujourd’hui l’État à aller plus loin : « le soutien financier de l’État doit arriver plus en amont des opérations afin que le risque financier que nous portons ne fasse pas échouer les projets envisagés. »
Ce soutien, jugé nécessaire, permettrait selon lui de renforcer l’action déjà menée sur le terrain.