Avant de le présenter ce lundi en Conseil Métropolitain, Christian Estrosi n’a pas pu s’empêcher de goûter à ce petit triomphe, corroboré par les chiffres et par une lettre du Préfet des Alpes-Maritimes qui en atteste la véridicité ( » le tampon de l’Etat » – dixit Christian Estrosi d’un air sournois).
La présentation publique des comptes administratifs 2018 , était l’occasion de répondre aux critiques insidieuses et parfois virulentes de l’opposition métropolitaine pour ce qui est l’endettement de la collectivité métropolitaine et d’envoyer un message à ceux qui ne cessent pas de l’épingler, en le tâchant de ne pas être un bon gestionnaire.
La cigale en n’est finalement pas une ?
» Je laisse aux autres les postures politiciennes. Je préfère laisser parler les feuilles comptables » – c’est le commentaire souriant de celui qui savoure une petite revanche.
L’occasion aussi de faire un bilan ( « un état des lieux » pour Christian Estrosi ) de 10 ans de mandature à la tête de celle qui fut une une communauté de communes , puis une agglomération, avant de devenir une métropole et qui revendique d’avoir investi , durant cette période, 2 milliards dans l’économie locale ( 49 communes dont 41 ruraux) dans une volonté d’innovation et dans un esprit de solidarité » ( comme a témoigné le maire de Mairie, la petite commune , 104 habitants).
Voici quelques chiffres -clé:
désendettement: 8,3 années de capacité de désendettement ( nombre demandé: 12 ans)
dépenses de fonctionnement ( 2018 sur 2017) : -0,17% contre 1,35% permis par le Contrat signé avec l’Etat ( Nice et la Métropole avaient signé le pacte avec le Gouvernement , comme 280 sur 320 collectivités territoriales de plus de 50000 habitants)
investissements ( en euro) : 140 mio/an pour la période 2018/2020: dépensés en 2018: 139 mio ( 59% destiné à l’économie locale)
Dans sa « lectio magistrais », Christian Estrosi en toute ( fausse ?) modestie , a également rappelé que les niçois et les métropolitains peuvent profiter d’une fiscalité stable et que Nice est une des métropoles les moins imposée
et que les valeurs de la pierre ont augmenté de 10% en 10 ans.