« Faut-il se réjouir ? », c’est par cette question que le Directeur Général du CHU de Nice, Jean-Jacques Romatet, a commencé son discours. Les mines réjouies des acteurs présents semblaient apporter une réponse positive. Jacques Peyrat, qui est venu en personne signer la convention, le directeur du CHU et les syndicats se sont félicités de la mise en place de cette mesure.
Jean-Jacques Romatet a souligné les dérives qui ont abouti à cette convention. « Cela fait environ 10 ans que le personnel soignant n’est plus protégé par son uniforme » a déclaré ce dernier. La fusillade du 14 juillet 2002 est encore dans tout les esprits. Le Directeur Général a ensuite félicité le maire qui « a su répondre à l’appel des soignants ».
Pour les syndicats le maire a répondu, mais un peu tardivement. Michel Fuentes, secrétaire départemental de force ouvrière (FO), a rappelé les nombreuses actions menées pour arriver à ce résultat. « On a organisé de grands sittings avec plus de 200 personnes ». Fier de la mobilisation, il a confirmé que les syndicats allaient être vigilants, si la mesure n’est pas efficace, ces derniers mêneront de nouvelles actions. « Si la mesure ne porte pas ses fruits je peux vous dire que l’été sera chaud » a-t-il lancé.
Le sénateur-maire a quant à lui rappelé sa dévotion pour garantir la sécurité de ses concitoyens. Il adressé un tableau plutôt sombre de la situation : « l’insécurité est présente dans les squares, les rues, les stades et les gymnases ». La présence policière dans St Roch est un premier pas. La convention sera réaménagée si elle ne suffit pas assurer la sécurité. Jacques Peyrat a affirmé son « soutien » à l’hôpital, et ce « quel que soit le prix ». S’il estime que la situation l’exige, il augmentera les impôts locaux.
Pour l’instant les principaux acteurs attendent de voir les résultats de cette expérience. Mais tous se sont dit près à agir en cas d’échec.