Dans la soirée de ce vendredi 13 octobre, la préfecture des Alpes-Maritime a publié un tweet annonçant l’interdiction de la manifestation pro-palestinienne prévue ce samedi.
Les évènements tragiques en Israël et Palestine résonnent fortement jusque dans l’hexagone. L’allocation présidentielle du jeudi 12 octobre en témoigne. Si Emmanuel Macron a appelé les français « à rester unis pour porter un message de paix et de sécurité pour le Proche-Orient« , la tension sur le territoire est des plus palpables. Ainsi, dans ce contexte, la manifestation initialement prévue sur la place Garibaldi ce samedi a été interdite par la préfecture.
La préfecture des Alpes-Maritime s’inquiète de « risques de troubles à l’ordre public, d’affrontements entre militants extrémistes, de la persistance de la menace terroriste et de la recrudescence d’actes antisémites. » De plus, elle rappelle que les organisateurs de cette manifestation s’exposent à six mois d’emprisonnement et 7 500 euros d’amendes. Enfin, si des individus persistent à vouloir manifester ils encourent le risque d’une verbalisation à hauteur de 750 euros.
Par ailleurs, cette interdiction s’inscrit dans un contexte de vives tensions et de crispations à l’échelle nationale. Le Ministère de l’Intérieur a tout récemment réhaussé le plan Vigipirate au niveau urgence attentat.
Une pétition en ligne
L’Association France Palestine Solidarité appelle toutefois à ne pas cesser le combat. Celle-ci déplore l’interdiction des manifestations et invite à signer une pétition. Ils exigent l’arrêt immédiat des opérations militaires contre Gaza. Enfin, la pétition a pour l’heure obtenu plus de 7 500 signatures.