A l’horizon 2013, dans le cadre du Programme National de Requalification des Quartiers Anciens Dégradés (PNRQAD), environ 500 quartiers répartis dans l’hexagone seront rénovés, améliorant ainsi le cadre de vie près de 4 millions d’habitants. Nice avait candidaté et le quartier Notre-Dame/Thiers/Vernier avait été retenu.
Après avoir obtenu le feu vert de l’ANRU (L’organisme public proposé pour accompagner les collectivités dans leur projet de rénovation urbaine) et surmonté l’opposition des riverains concernant celle qu’on pourrait appeler l’affaire de la cour Bensa, toutes les conditions sont réunies maintenant pour passer à l’action.
Pour la plus grande satisfaction de Christian Estrosi, Député Maire de Nice, pour lequel « On va concrétiser une attente de près de 30 ans » a-t-il dit lors de la présentation publique du projet en présence d’habitants de ces quartiers.
En 3 ou 4 ans, le quartier changera de peu et de visage grâce à un lifting digne d’une opération de chirurgie « esthétique » de grande envergure.Tout y passera: démolition de logements pour cause de vétusté ou pour une meilleure organisation urbaine, des réhabilitations de logements, l’amélioration des espaces urbains, et enfin, le développement des équipements publics.
Ces lourdes interventions contribueront à améliorer et diversifier l’offre de l’habitat mais aussi à désenclaver le quartier et requalifier les espaces publics et ainsi faire progresser l’insertion sociale et économique des habitants.
En clair, en améliorant durablement le confort et les conditions de vie des habitants, le projet vise à la reconquête (Un mot que Christian Estrosi a répété plusieurs fois en parlant de ce dossier) urbaine et sociale des territoires les plus fragiles.
L’aire intéressée s’étend sur un périmètre de 70 hectares et, à terme du plan d’intervention, il aura été possible de résorber l’habitat indigne et avoir remis sur le marché des logements vacants ainsi que restructurer le tissu des commerces.
Il ne fait aucun doute que ce programme d’ embellissement aura un effet de levier et que des privés seront intéressés à rénover leur patrimoine immobilier en profitant des subventions via des aides directes allant de 20 à 80% ou des mesures de défiscalisation pour financer les travaux.