Les déclarations du nouveau Ministre de l’Education ré-ouvrent un dossier qui, en fait, n’avait jamais été fermé !
Emblématique réforme du passage au Ministère de Vincent Peillon, la réforme des rythmes scolaires avait été mise en place dans la douleur.
Certains élus s’opposent pour des raisons idéologiques, (ceux de droite, à cause de financements insuffisants de la part de l’Etat suite aux dépenses supplémentaires engendrées), critique des familles, insatisfaction des enseignants, chacun y trouve plus de défauts que de qualités.
Même si la réforme avait, d’après les experts, des bienfaits psycho-pédagogiques pour les enfants … qui à cette âge là n’ont pas la possibilité de donner leur opinion, n’adhèrent pas à des syndicats et ne votent pas encore.
Les TAP, autrement dit les Temps d’Animation Périscolaires, ont été un casse-tête pour beaucoup de communes… et surtout à Nice en 2014 où Christian Estrosi avait joué le Garibaldi en révolte, menant la vie dure à la rectrice de l’Académie de l’époque …et arrivant même à la priver de son logement de fonction de propriété municipale par « rétorsion ».
Cette réforme subsisterait à la rentrée 2017 mais un « texte ad hoc » serait très vite publié pour « laisser aux communes, en lien étroit avec les écoles de leur territoire, le soin d’organiser le temps périscolaire sans contrainte ».
Concrètement, les communes pourront donc décider de repasser à la semaine de quatre jours, de maintenir ou supprimer les activités périscolaires, financées en partie par l’Etat seulement jusqu’en 2019 (sauf pour les communes les plus pauvres).