La création d’entreprises est un des axes majeurs de la stratégie de développement économique de la Métropole dans le cadre de l’OIN Plaine du Var. C’est à ce titre qu’à été crée en 2008 la pépinière Nice Côte Azur , labellisée en 2011 Centre Européen d’Entreprise et Innovation.
L’offre d’accueil et d’accompagnement des start-up s’est progressivement renforcée pour attendre 3500 m2 et c’est ainsi que 62 entreprises comptant 290 emplois ont bénéficié de cet outil.
Hier, à l’occasion de la présentation de la levée de fonds de 7 entreprises et en présence des entrepreneurs concernés et des investisseurs publics et privés, l’occasion était propice pour un « summary » de cet outil stratégique et de son évolution future.
Objectif principal de la CEEI est de créer un environnement favorable à la création et développement des jeunes entreprises innovantes. 8 personnes spécialistes composent l’équipe d’accompagnement.
En 2014, un Open Loft sera ouvert dans le but de provoquer l’échange et le partage entre entrepreneurs , chercheurs et étudiants.
Un FabLab (un laboratoire de fabrication) dénommé Ecolab CA permettra de passer rapidement de la phase du concept à la phase de prototypage, du prototypage à la mise au point et puis au déploiement.
Enfin, les entreprises extérieures au territoire pourront avoir accès temporaire aux services de CEEI avant de s’implanter sur le territoire afin d’appréhender la dynamique économique locale.
Le tout avec accès au Service Très Haut Débit d’Orange de raccordement en fibre optique.
Si la route est la bonne les résultats sont bien timides et bien loin de la densification qui est à la fois le critère de bon fonctionnement et l’index de la réussite.
Le rêve de la Silicon Valley est bien loin, qu’il s’agit de l’original au sud de la baie de San Francisco ou de celles nombreuses qui ont poussées par ici et par là.
Y a-t-il dans cette plaine du Var les conditions nécessaires pour le succès ? Pour le moment, on n’a qu’une pale copie d’une Techno-Valley, si l’on considère que celle de Tel Aviv-Haifa comptabilise 1 200 entreprises innovantes (dont certaines déjà de renommée internationale) et 700 start-up.
Y aurait-il une culture de l’échec qui fait que le pourcentage situé entre 3 et 10% de pérennisation après 5 ans de vie soit considéré un succès et pas comme une faillite ?
On est capable d’accepter ue ceux qui échouent , jeunes geeks, ingénieurs, chercheurs, utopistes désargentés continuent à inventer le monde de… demain?