Coup d’envoi officiel de la saison hivernale des Alpes-Maritimes qui comptent 15 stations dans notre département.*
Avec les 233 pistes de ski alpin (pour 469 km) et 29 pistes de ski de fond (184 km),un niveau d’ensoleillement exceptionnel (plus de 300 jours par an), une desserte optimale des sites des stations (à environ 1h30 de Nice et 3h de Paris), les stations maralpines accueillent environ 300 000 touristes non azuréens en hiver, et 120 000 en été.
Quel meilleur mossière de Charles-Ange Ginésy , ancien maire de Valberg et Président de l’ANMSM (Association Nationale des Maires des Stations de Montagne) , qui a fait l’appel à la complémentarité de l’offre touristique?
« Ces stations offrant un haut niveau de services et incarnant une forte capacité d’innovation, grâce à de nombreux investissements sont un moteur touristique et économique, en complémentarité avec le littoral »- a rappelé Charles-Ange Ginésy devant une platée d’acteurs convenus dans l’hémicycle de l’hôtel du département- « ces enjeux sont d’autant plus parlants lorsque nous savons que pour 1€ dépensé en forfait de ski, 6€ supplémentaires sont dépensés par le client en station, ce qui traduit un dynamisme que nous devons soutenir »
« Nous attentons une saison prometteuse »- a continué Charles-Ange Ginésy – qui a annoncé un plan de communication visible sur les panneaux grands formats, dans les médias locaux, réseaux abribus, gares, centres commerciaux.
Les indicateurs des stations de montagne ANMSM – Atout France (G2A) sont positifs : sur le plan national, la semaine de Noël enregistre un taux d’occupation prévisionnels de 58% des lits touristiques déjà réservés , celle du nouvel de 51%.
Sur le plan local, Valberg : 63% semaine de Noël, 67% semaine du jour de l’an; Isola 2000 : 70% semaine de Noël, env. 100% semaine du jour de l’An; Auron : 70% semaine de Noël, 100% semaine du jour de l’an; La Colmiane : environ 50% sur les deux périodes
Pour autant, la France (51,1 millions de journées/skieurs) vient de perdre sa place de leader au profit des États-Unis (54,7 millions) et de l’Autriche (52,1 millions) en termes de journées/skieurs.
Comment s’y prendre pour récupérer le terrain perdu ?
En bon connaisseur , le président du Conseil départemental, lui même entrepreneur dans le secteur, a la réponse: « Pour être compétitifs, nous devons clairement communiquer sur des vecteurs, sur des marques. C’est pourquoi nous soutenons le CRT Côte d’Azur (2,65M€ de soutien départemental) qui s’est lancé dans la marque Côte d’Azur France. Et puis la promotion française doit se faire avec un outil de communication plus global. C’est ce que nous faisons avec France Montagnes, pour promouvoir nos stations en France et à l’international ».
Mais cela ne suffit pas et il faut aller plus loin et le message de sa part est clair: « Afin de renforcer l’attractivité des stations françaises, les maires entrepreneurs doivent investir en continu dans les infrastructures. Aujourd’hui, nous ne pouvons pas nier le réchauffement climatique : c’est une réalité et les stations l’ont bien compris puisqu’elle adapte leur stratégie et leur mode de fonctionnement et elles se diversifient »*.
E mettant la casquette du Président du département ne se dérobe pas de son rôle: « Ce soutien se traduit notamment par une contribution massive du Département aux Syndicats mixtes des stations. Depuis l’origine (17 ans maintenant), le montant total de nos participations s’élève ainsi à 206 M€. Cette année, nous leur apportons 16 M€ (1,1 M€ de plus qu’en 2016) ».
Charles-Ange Ginésy a terminé ses propos en donnant le cap: « Cela témoigne de l’ambition qui nous anime pour resserrer toujours davantage les liens qui nous unissent aux stations. Cette stratégie de long terme a porté ses fruits ».
Les « pistes » sont tracées , maintenant il faut les emprunter…