Christian Estrosi , revenu premier édile de sa ville, n’a pas pour autant oublié son chapeau régional.
C’est en veste de Président délégué qui a dévoilé le nouveau dispositif de sécurité, déjà partiellement mis en place ( la restante partie le sera au fur et mesure) , pour les TER et les trains de la Région. Il se veut drastique.
Presque un an après les attentats, le débat sur la sécurité dans la région est relancé.
L’investissement a été de 18 millions , dont 12 en moyens humains.
En premier lieu : la lutte contre la fraude dans les transports. Christian Estrosi, maintenant Président-délégué de la collectivité régionale, souhaite en finir avec ce problème qui coûte chaque année beaucoup d’argent.
Le taux de fraude était estimé à 20% ,si on prend en compte que chaque point correspond à un manque de 800000 milles euros de recette….
Les chiffres les plus récentes font état d’une réduction à 12,7%: c’est déjà mieux , mais pas encore assez!
Pour y faire face , la Région PACA travaille sur deux axes : la mise en place de portiques de sécurité, ainsi que le renforcement des équipes.
Des portiques de sécurité dans les gares
40, c’est le chiffre des portiques de sécurités en cours d’installation dans les gares en PACA. Riquier, Nice Thiers, Saint-Augustin font partie de la première vague… et 80 autres devraient suivre d’ici à la fin de l’année 2018.
Christian Estrosi ne souhaite pas être à la tête d’une région qui se laisse aller. Selon lui, « la région rencontre trop de problèmes » à la fois concernant « la ponctualité des trains, les grèves, et la sécurité. ». Pour lui, certains problèmes qui ne sont plus acceptables.
Renforcer les équipes de sécurité
Pour lutter contre, il souhaite, refinancer et renforcer les équipes en grande partie mobiles, composées depuis novembre de 3 patrouilles (ferroviaires, agents de contrôles, et d’escales). Des équipes qui, en dehors de leur mission de lutte contre la fraude, apportent aussi leur expérience en termes de gestion de flux, et de service aux voyageurs.
Une formation obligatoire
D’après Mr Barbier, chef de la sûreté ferroviaire de la Côte d’Azur, ces équipes reçoivent une formation spécifique. Ils utilisent un matériel adapté qui leur permet de maîtriser toute situation, tout en restant dans le cadre légal.
La démarche autour de ces équipes montre qu’il y a une bonne synergie et une bonne relation entre les différentes autorités. Cela permet d’être « plus efficace » et les retours sont « positifs ».
Allons-nous vers un avenir plus paisible pour les voyageurs ? Réponse dans les prochains mois.
Thomas Lagesse,EdJ