C’est pourquoi le Réseau IDEAL et l’Association Nationale de Villes Vidéosurveillées (AN2V) organisent les « 1ères Assises Nationales de la Vidéosurveillance Urbaine », les 13 et 14 décembre, à Nice, journées qui combineront présentation du cadre légal et réglementaire, retours d’expériences et réponses aux différentes interrogations, telles que la responsabilité des maires sur l’équipement de leurs villes, pour augmenter la sûreté urbaine, mais aussi les bonnes pratiques pour gagner la confiance du citoyen et le rassurer dans cette démarche ?…
Chaque collectivité doit faire face à « sa propre délinquance »
Pour les maires, la sécurité, forte préoccupation des citoyens, revêt une importance primordiale car c’est à eux qu’incombe la responsabilité de prendre toutes mesures utiles pour assurer la tranquillité et la sécurité des personnes et des biens sur le territoire de leur commune.
Ils réagissent à la hausse des actes de délinquance en créant, selon les moyens dont ils disposent, une police municipale, en mettant en place un CLSPD (contrat local de sécurité), en menant une politique active en matière de rénovation urbaine, de vidéosurveillance urbaine…
Les interrogations des élus sont particulièrement nombreuses et on constate que lorsqu’un maire décide de mettre en place un système de vidéosurveillance urbaine dans sa commune, il est très souvent seul face aux problèmes à la fois d’ordre technique mais également organisationnel et stratégique. Les élus souhaitent donc témoigner de leurs difficultés à mettre en œuvre des actions efficientes sur le court ou le moyen terme, et vont pouvoir mutualiser leurs connaissances et échanger leurs pratiques.
La vidéosurveillance : rôle de prévention et de répression
Le terme « surveillance » peut parfois être mal perçu, le mot « assistance » serait peut-être plus approprié au rôle que doivent jouer les caméras et les opérateurs. En effet, cette vidéosurveillance a déjà prouvé son efficacité dans de nombreuses villes, en ce qui concerne la prévention et la dissuasion (réduction du nombre de vols et d’agressions) et de la répression (le film apporte une preuve irréfutable, donc une aide précieuse en cas de contestation ou de faux témoignage). Enfin, elle peut éviter l’erreur, et donc l’injustice, entraînant un état d’esprit de revanche pour ceux qui ont été inculpés à tort !
La 2è journée des Assises donnera la parole aux Villes concernant l’efficacité et la mesure des améliorations liées à l’installation de ces dispositifs quant à ces différents objectifs. C’est une question essentielle pour les élus, qu’ils soient en cours de réflexion au fait d’investir dans cette solution ou en extension de leurs dispositifs.
Pour en savoir plus : Réseau Idéal Vidéosurveillance
