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22 novembre 2024

La ville de Nice dit non l’exicision

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La journée mondiale de la lutte contre l’excision à eu lieu, ce vendredi 7 février, au centre Universitaire Méditerranéen de Nice. L’occasion au cours de laquelle Maty DIOUF, Conseillère municipale à Nice accompagnée de Dominique ESTROSI-SASSONE, Adjointe au Maire chargée de la politique de la ville et de la lutte contre les discriminations, rappelle les faits choquant de cette pratique qu’elle qualifie de barbare.


img_6754_1_-2.jpgpratiques aboutissant à l’ablation partielle ou totale des organes génitaux féminins externe pour des raisons injustifiées mais certainement pas médicales.

Cette pratique, issue de coutume familiale, ethnique et même sociale persiste dans le temps et a causé des dégâts psychologiques, physiques et même mortels importants. Selon les estimations de l’Organisation Mondiale de la Santé, entre 130 et 140 millions de femmes on subi une forme de mutilation génitale.

L’opération, en général, est pratiquée sur les petites filles et souvent des femmes sur le point de se marier, enceintes de leurs premiers enfants ou qui viennent de donner naissance.

En France cette pratique est peu connue mais reste quand même un sujet sensible qui a fait l’objet d’une condamnation. Une loi votée par l’assemblée en Avril 2006, a permis de réprimer les excisions commises à l’étranger à l’encontre d’une victime résidant en France et à une femme de porter plainte jusqu’à 20 ans après sa majorité.

Depuis, la pratique a diminué en France mais le risque demeure pour les fillettes qui rentrent « au pays » pour des séjours, d’où l’urgence qui a fait se mobiliser Maty DIOUF et ses collaborateurs à mettre fin à cette coutume.

Au centre Universitaire méditerranéen de Nice, Kadidiatou SY, présidente de l’association Génération Femmes d’Afrique et d’Ailleurs a présenté un film témoignant de l’ampleur de la gravité de cette opération. Une femme blessée physiologiquement qui s’est résignée à faire une réparation de la partie mutilée.

Enfin, elle sollicite auprès de madame ESTROSI, la création d’un plateforme de discussion qui sera utilisée comme un support d’échange et une voie de sensibilisation. La voie par laquelle elle souhaite éduquer la nouvelle génération contre cette coutume qui chaque année s’impose à 3 millions de petites filles.

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