Depuis le 16 février les niçois peuvent emprunter les 2 derniers kilomètres d’asphalte, dans le sens est-ouest, de la voie rapide, ainsi que la deuxième voie dans le sens ouest-est. Un nouveau tronçon qui fait du bien.
Cependant, avant d’ouvrir ce nouveau tronçon, il a fallu faire quelques arrangements. Le premier d’entre eux, et pas le moindre, a été de supprimer le toboggan de Magnan. Cette bretelle d’accès a donc été fermée pendant 3 semaines avec la déviation du flux de véhicules vers la promenade des anglais ou vers l’avenue de Californie, avec les problèmes de circulation que l’on imagine aux heures de pointes. Et c’est dans la nuit du 29 au 30 janvier, qu’il a été procédé au démontage des 3 travées (côté Est) qui étaiant sur la chaussée Nord de la voie Mathis. Cette opération a nécessité la mise en place d’une grue de 200 tonnes sur le Boulevard de la Madeleine et d’une grue de 100 tonnes sur la chaussée Nord de la voie Mathis.
Une fois cette action effectuée, les services de la Ville ont enfin pu ouvrir les 2 kilomètres de route à partir de Magnan jusqu’à Saint Augustin. Un vrai bonheur pour tous les habitants des collines niçoises qui se rendent à leur travail. Mais bien évidemment, cette ouverture ne s’est pas faite sans incidents. Principalement à l’endroit de la nouvelle sortie, avenue Grinda, du côté de Saint Augustin. Le nouveau flux de véhicules a rapidement saturé cet axe. Devant cet afflux, la ville a réorganisé rapidement la situation pour permettre aux véhicules de tourner à gauche sous le pont SNCF et ainsi décongestionner le trafic vers l’accès à l’A8.
20 à 30 minutes de gagnées!
Mais où le changement a été le plus flagrant, c’est dans le sens ouest-est. La mise en place d’une seconde voie de circulation facilite énormément la circulation. Là où les automobilistes roulaient il y a peu pare choc contre pare choc jusqu’à (au moins !) la hauteur de Magnan, on peut voir dorénavant un trafic fluide et sans congestion qui permet de gagner 20 à 30 minutes, aux heures de pointes.
Cela faisait 30 ans que la voie rapide présentait la même physionomie. Les plus nostalgiques trouveront dommage cette évolution mais la parole revient à Sébastien, jeune cadre dynamique de 26 ans : « Ma mère disait toujours la voie rapide n’a de rapide que le nom. Maintenant je peux la contredire car moi qui la prends tous les jours je gagne une heure de trajet entre le matin et le soir, vivement l’ouverture définitive »
Mais pour cela il faudra patienter encore un peu et attendre la fin avril…