A la veille de la date limite pour son approbation, le Conseil Métropolitain, après une longue pause due aux échéances électorales (la dernière séance avait eu leu le 11 mars) a examiné et approuvé le compte administratif de l’exercice 2021, fortement entamé par les conséquence de la tempête Alex et par la Covid.
En absence du néo-député Philippe Pradal, touché par la Covid, ce sont le président de la Métropole Christian Estrosi et le Premier Vice-Président Louis Nègre qui s’en sont chargé.
D’après les chiffres présentées, la bonne santé financière de la collectivité est confirmée, avec une capacité d’autofinancement de 93 ml € et un résultat de gestion positif de 69,4€.
Cela a permis -a commenté Christian Estrosi- « de diminuer l’encours de la dette de plus de 110ml € par rapport à 2022 tout en maintenant une politique tarifaire stable et des taux de fiscalité inchangés ». Cette dernière déclaration a été partiellement contestée – histoire de ne pas manquer de faire preuve de précision – par l’écologiste Jean-Christophe Picard qui a rappelé que la taxe métropolitaine instaurée en 2018 permet une recette annuelle de plus de 60 ml €. Le colistier du groupe Vardon, Jean Mouchebeuf, à son tour, a reconnu le bon fonctionnement du plan d’intervention et sauvegarde des territoires des vallées après les dégâts provoqués par la tempête Alex. En fait, 105 ml € ont été dépensé à ce titre, 140 au total en 2 ans (2020/2021).
En synthèse, les recettes de fonctionnement de la Métropole représentent un peu plus d’1 mld € contre 913 ml € de dépenses.
Une autre considération non-négligeable s’impose : les crises ont occasionné en pertes de recette un impact net de 77 ml € (fiscalité des entreprises, baisse de fréquentation touristique etc)