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23 novembre 2024

Le Bobar Comedy Club fête son 1er anniversaire à Nice

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Dimanche, le Bobar Comedy Club soufflera sa première bougie. Une journée spéciale est organisée. L’occasion d’en savoir plus sur les propriétaires de ce lieu à fou rires. On évoque ce festival avec Pascal Schiavonne et Caroline Renault.

Entre Pascal Schiavone et Caroline Renault, c’est une histoire d’amour et d’humour. Car si Pascal rêvait déjà petit de diriger des évènements culturels, Caroline s’est éprise du stand up en faisant sa rencontre. Dès 2015, il organise une fois par mois des plateaux avec Vynil à l’Oxford pub, où des musiciens et des humoristes se représentent. Mais pas question de se contenter de ça : en 2019, il développe seul l’association Grosse Prod’. À ce moment il rencontre Caroline et elle se joint à cette aventure. Ensemble, ils organisent des plateaux d’humoristes au Corner, à la petite Java et à l’Expérience, à Cannes. En 2023, avec l’expérience acquise ils créent le Bobar. Chacun a sa place : il s’occupe des artistes, et elle de l’administration. Leur bébé est un projet qui a permis à 350 artistes (dont 100 Niçois) de se présenter sur leur scène, avec pas moins de 11 000 billets vendus.

Depuis quelques années, de nombreux comedys clubs ouvrent leurs portes et trouvent leur public. Répondiez-vous à une demande des Niçois ?

Pascal : On a commencé à se rendre compte de l’engouement quand on a participé avec Grosse Prod’ à Mon été à Nice, projet culturel mis en place par la municipalité. On faisait des prestations en première partie d’artistes musicaux au Jardin du Ray. À partir de ce moment-là, on a commencé à nous prendre au sérieux puisqu’ils se sont rendus compte que des personnes venaient juste pour voir les humoristes, et partaient avant le concert. Nous, on a compris que ce que l’on proposait ce n’était pas juste de l’offre dans le vide, il y avait de la demande pour le stand-up ! Quand on a repris les plateaux à l’Oxford : à 20h ils ouvraient les portes et à 19h30, il y avait déjà 50 personnes qui faisaient la queue pour s’assurer une place pour assister au stand-up. Je n’attendais que d’avoir assez d’artistes et de public pour nous sédentariser.

Caroline : Le premier Comedy Club en France, c’est le Jamel Comedy Club en 2010. Depuis 5 ans des comedys clubs se créent en province. À Nantes, il y avait déjà trois Comedys Club ! Nous, on s’est dit qu’à Nice, la cinquième plus grande ville de France, ce n’est pas normal qu’on n’en ait pas ! Tout les publics sont différents, mais les Niçois aiment tout autant rire que les autres.

Le Bobar Comedy Club souffle sa première bougie. Jusqu’ici, comment se passe l’aventure ?

Pascal : Le Bobar, c’est pour prouver qu’il n’y a pas besoin d’aller jusqu’à Paris pour se faire connaître. J‘ai vu beaucoup d’artistes qui se sont perdus dans la jungle parisienne. À Nice, il y avait une place à prendre, on l’a prise. Un an, c’est passé si vite. En réalité, c’est plus qu’un an pour nous : on a signé le local en 2022. Depuis ce moment, on est en continue sur le projet, on a la tête dans le guidon.

Caroline : C’est les un an de vie, mais il y a eu deux ans de gestation (rires). C’est allé très vite, mais c’est une évidence. C’est comme si ça avait toujours fait partie de notre vie. L’anniversaire, on ne le ressent pas encore : ça fait deux ans que l’on n’a pas de réelles vacances. Peut-être qu’en trinquant à minuit, ce sera plus concret, on se dira que la saison 1 est clôturée, puisqu’on part en vacances du 2 au 18 septembre inclus.

Dimanche ne sera pas une soirée comme les autres, pourquoi ?

Pascal : Déjà, c’est un dimanche. Les dimanches sont faits pour rester en famille, et c’est ça qu’on veut faire avec le Bobar : créer un climat familial. Même si tu viens seul, tu es réuni autour du rire, la chose la plus universelle.

Caroline : Au programme : il y aura des têtes récurrentes du Bobar et de l’humour. À 13h, 15h, 17h, 19h il y a des plateaux d’artistes et après de la musique live avec Romano Vivarelli. On verra des humoristes qui nous représentent le plus, mais il y a aussi un twist : les humoristes joueront avec des contraintes ou un thème donné. Mot imposé, le public choisi un ordre de passage… le but est de pimenter la soirée ! Quelques uns ont écrit un texte spécialement pour l’anniversaire du Bobar. À chaque boisson achetée, on pourra faire tourner une roue, des places offertes, réductions, goodies et des malus rigolos ! On organise aussi une tombola à 2 euros le ticket, jusqu’à 200 euros de cadeaux.

Comment sélectionnez-vous les comédiens ?

Pascal : De plus en plus, on rayonne au national car le Comedy Club est connu par les humoristes. Avec nos plateaux anglophones, on est aussi connus à l’étranger, les humoristes venaient d‘Inde, des Etats-Unis, de Pologne, de Norvège… je suis en bonne relation avec une chargée de prod, souvent, elle m’envoie des humoristes. Ce sont des échanges : la confiance est ce qui est le plus important dans ce domaine.

Caroline : Aujourd’hui, on a de moins en moins de places disponibles ! Plus de 200 humoristes passés par le Bobar viennent de partout en France. Alors ces gens-là, quand ils rentrent dans leur Comedy Club de résidence, ils parlent du Bobar. C’est comme ça que fonctionne le bouche à oreille du stand-up. En majorité, ils nous contactent sur Instagram. Ceux qu’on ne connait pas, on leur demande une vidéo d’un de leur stand-up. Souvent, on les fait jouer le mercredis car c’est entrée gratuite. Aussi, on fait confiance à nos humoristes habituels qui font le lien avec nous et des artistes qu’ils ont rencontrés.

Le Bobar Comedy Club a placé la barre haute, vous avez reçu de nombreux artistes comme Jarry, Kev Adams, Roman Frayssinet. Quelle est la suite ?

Pascal : Effectivement, en un an il s’est passé énormément de choses. On avait des objectifs qui se sont réalisés dans les 6 premiers mois. Par exemple, on a été invité au gala de Montreux, l’an dernier. On a vu jouer des comédiens reconnus par le grand public. Je me dis que c’est toujours que le début. Aussi, par la suite, on a pour projet de mettre en place un système de « Résidants » du Bobar. Les humoristes dits de la maison feront des scènes sous le nom du Bobar.

Caroline : Ça nous met une pression ! La première année, tout s’est bien passé. Les comedys Club c’est par saison, mais nous c’est comme des années scolaires finalement. Pour l’avenir, le but est de faire encore mieux. On est prêt, on est chaud, on n’est pas là pour se tourner les pouces ! Mais qui on invite maintenant en tête d’affiche ?

Que diriez-vous à quelqu’un qui n’est jamais venu ?

Pascal : Tu attends quoi ? (Rires). On a souvent des gens qui viennent et nous disent que c’est dommage de nous découvrir que maintenant. Au bobar, c’est le bouche à oreille qui fonctionne. Alors ceux qui ne sont pas encore venus : trouvez de meilleures potes qui peuvent vous en parler ! (rires).

Caroline : Je veux lui expliquer que tout le monde rit au Bobar. On a une programmation très différente avec plusieurs styles, pour qu’il y ait au moins dans le lot un artiste qui plaise.

Informations pratiques :

Situé au  27 Rue Benoît Bunico, 06300 Nice, le Bobar Comedy Club vous accueille dimanche 1er septembre de 12h à minuit. Pour réserver un spectacle de stand-up pour leur 1 an, cliquez ici.

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