Les « cars Macron » qui sillonnent la France depuis août 2015 ont créé un marché de plus en plus profitable, même si tout n’est pas forcément rose dans un secteur en pleine structuration.
Le dernier rapport de l’Arafer, le régulateur du transport routier et ferroviaire, affiche en tout cas un satisfecit pour le troisième trimestre. De début juillet à fin septembre, deux millions de voyageurs ont emprunté un de ces bus. Depuis la libéralisation du marché, le nombre de voyageurs augmente de manière exponentielle, puisqu’on atteint les 5 millions de passagers.
Taux de remplissage en hausse
Mieux encore : le taux de remplissage, de 46%, est en hausse. Et dans la foulée, la recette par passager. L’Autorité de régulation des activités ferroviaires et routières a calculé une hausse de 30 centimes de la recette moyenne par passager aux cent kilomètres ; elle s’établit désormais à 4 euros hors taxes.
Concentration du marché
Taux de remplissage plus élevé, progression de la recette par passager… Tout cela ne peut que faire augmenter le chiffre d’affaires du marché et c’est bien le cas avec des recettes de 27,7 millions d’euros pour le trimestre. Mais cela se réalise dans un contexte de concentration : le nombre de transporteurs est ainsi passé de cinq à trois.