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22 novembre 2024

Le Brexit pénalisera surtout les Britanniques

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Le Brexit c’est parti. Theresa May est devenue la deuxième Premier Ministre de l’histoire de la Grande-Bretagne et devra immédiatement s’atteler à une mission titanesque: mettre en oeuvre un Brexit qui laisse un pays profondément divisé. Mais, comme elle a même affirmé: « Brexit means Brexit ». Il lui faudra négocier au mieux la sortie de son pays de l’Union Européenne.


Le Brexit pénalisera surtout les Britanniques

Après la décision des Britanniques de quitter l’Union européenne en votant le « Brexit », une débandade financière a eu lieu : la livre sterling s’est effondrée ; les Bourses mondiales ont chuté ; les spéculateurs se sont rués sur le lingot d’or. Pas de panique !

Nous n’en sommes pas à la fin de la civilisation européenne, redoutée par Donald Tusk, le président du Conseil européenne.

Malgré les innombrables incertitudes qui demeurent sur les modalités du départ du Royaume-­Uni et sur leurs conséquences, les estimations les plus sérieuses prédisent un coup de froid sur l’économie britannique et une perte de pouvoir d’achat pour nos voisins.

Le recul des exportations, le ralentissement des investissements, une santé moins florissante de l’immobilier et le budget d’austérité que le gouvernement de Sa Majesté va devoir mettre en place provoqueront d’ici 2019 une amputation de la croissance britannique comprise entre 1,5 et 5,6 points, selon le Fonds monétaire international (FMI). La récession pourrait être évitée, mais de peu avec un très modeste +0,4% en 2017.

Pour l’Europe, l’impact sera bien moindre. Ce seront les pays qui exportent le plus vers la Grande­-Bretagne qui pâtiront de son accès de faiblesse, c’est­ à ­dire la Belgique et les Pays­-Bas. Le FMI estime que le choc coûtera à l’Union européenne seulement entre 0,2 et 0,5 points de croissance d’ici à 2018.

Pas de quoi en faire un drame, d’autant que les pays européens se démènent pour piquer aux Britanniques certaines de leurs activités industrielles ou financières pénalisées par la nouvelle insularité juridique du Royaume… et les emplois correspondants.

Faisons confiance aux négociateurs des deux côtés de la Manche pour trouver les formules qui minimiseront les effets économiques délétères de ce divorce.

Et formons des voeux pour que l’absence de la Grande-Bretagne de la table commune permette enfin de progresser dans l’intégration économique de nos 27 Etats membres.

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