En présence de quelques 3 000 supporters parmi lesquels toute la nomenclature politique (élus locaux et de la métropole), socio-économique , associative, culturelle et sportive de la ville, un imposant staff de collaborateurs municipaux (à titre personnel), Christian Estrosi a ouvert sa campagne électorale avec un vibrant discours.
Tout y est passé : Bilan élogieux de la mandature qui est en train de s’achever, critique virulente contre la politique gouvernementale, fustigation de son traditionnel adversaire le socialiste Patrick Allemand et quelques indications des axes forts du projet 2014-2020.
Tout en demandant à tous les niçois de bien vouloir participer à l’élaboration de ce projet à venir, Christian Estrosi n’a pas résisté à la tentation d’anticiper deux annonces : Le gel de toute augmentation fiscale pour toute la durée de la prochaine mandature et la mise en œuvre d’un prolongement de la coulée verte avec l’aménagement des berges du Paillon allant du Palais des Expositions jusqu’à Bon Voyage.
Parfois, le « fils de Nice » qui s’est déclaré « prêt à être à nouveau maire » n’a pas résisté à la tentation, à tel point que dans un trop long discours de candidature, lors de quelques passages, on pouvait se demander si on n’était pas en train d’écouter une déclaration de sécession ! : « Plus un sou des Niçois pour autre autre chose qu’un projet niçois ! »
Mais, l’ambiance était plutôt à la fête et nul doute sur la qualité de l’ars oratoria de Christian Estrosi pour flatter une assistance partisane déjà toute acquise à sa cause.
Un bon départ pour le grand favori de la compétition électorale.
Sa volonté de gagner, sa parfaite connaissance de la ville, sa maitrise des dossiers, une machine électorale puissante et bien organisée, des réseaux associatifs bien gérés, en ferait un candidat (presque) hors-course..
Toutefois, depuis la nuit des temps, une élection n’est gagnée qu’après le décompte final des bulletins.
Les électeurs étant 222 000 électeurs, la chasse est ouverte !
