En matière de cirque, Arlette Gruss est l’une des références en la matière et son spectacle surnommé « Délires » ne déroge pas à la règle à en croire les expressions ravies des spectateurs quittant le chapiteau installé entre Acropolis et le Palais des expositions de Nice.
« C’est immense ! et dire qu’ils le monte et le démonte plusieurs fois par an. » Thomas levait les yeux sur la tente géante qui brillait de mille feux dans la douce soirée niçoise.
« Regardez, c’est un cirque miniature, et là un nez rouge de clowns… » Emilien invitait ses deux compères à visiter le hall d’entrée qui était empli d’enfants et de parents semblant tout aussi heureux d’être là. Les derniers spectateurs s’installent et la lumière s’éteint au moment même où les musiciens perchés sous la toile du chapiteau font résonner cuivres et percussions.
« C’est Monsieur Loyal et c’est le même que l’an dernier » Jil, observateur, reconnaîtra le maître de cérémonie vêtu d’un costume gris et blanc scintillant qui ouvrit les festivités sous la forme d’un numéro d’adresse et de fantaisie mêlant un babouin et un équilibriste juché sur son monocycle. « Ca commence bien… » Emilien avait les yeux écarquillés et fixés sur cette piste aux étoiles.
Puis ce fut le tour des mythiques chevaux que furent Pégase ou la licorne ou encore des toujours aussi impressionnants éléphants ayant pour partenaires de jeux des voltigeurs qu’ils projetaient en l’air à l’aide d’une balançoire géante. Clowns, funambules, chameaux, lamas, okapi et zèbres défilèrent ensuite sous les applaudissements d’un public ravi. Que serait le cirque sans la magie et ce sera une magicienne qui arrachera des « oh » et des « ah » à chaque apparition animale dans des boites auparavant vides. Le clou de ce numéro sera incontestablement l’apparition d’un tigre qui viendra rejoindre le centre de la piste simplement tenu en laisse. « Je sens que je vais rêver du cirque pendant quelques jours. » Thomas confiait cela à ses deux camarades dont les prochaines nuits seront probablement emplies d’images de cette soirée.
Derniers frissons garantis avec le numéro de deux mystérieux acrobates volants sur leur drôle de machine et l’ensemble de la troupe revient sur scène pour le salut final.
Belle surprise pour ces artistes puisque après une salve d’applaudissement fournie, ce sera finalement une standing ovation que le public niçois accordera aux minots de Gruss qui ne s’attendaient sans doute pas à un tel accueil qu’ils méritent pourtant amplement.
Le site web : www.cirque-gruss.com