Le Collectif des Psychothérapeutes Certifiés des Alpes-Maritimes vous convie à son 3e « K fait psy », le 28 février 2011 de 19h à 21h, à la brasserie « l’F » . L’occasion de sortir de chez soi, rencontrer du monde, réfléchir et discuter autour d’une question définie. Le thème de cette édition ? Qui aime quand « je t’aime » ? Nice Premium s’est intéressé à ce rendez-vous mensuel qui séduit de plus en plus de monde.
L’un des objectifs ? Ramener la psychologie, bien souvent associée au mal-être, dans le débat public. Ces rendez-vous mensuels visent à montrer que la « science de l’âme » peut également apporter des réponses au développement personnel. « Il s’agit d’ouvrir la perspective de l’individu sur des thématiques diverses et variées », confie Fabien Berrais, le porte-parole de l’association. Des thématiques pouvant concerner la jeunesse, l’adolescence, les relations conjugales, etc. « C’est à la fois de la théorie, de la pratique et du partage », ajoute-t-il. En aucun cas, il n’est question de thérapeutique.
Le fonctionnement ? Durant 2h, les participants sont amenés à réfléchir, discuter, échanger en petits groupes sur un sujet défini : « il est choisi en fonction d’une actualité ou selon des thématiques que l’on peut entendre dans nos cabinets de psy », précise Fabien Berrais. Chaque groupe confronte ses idées pendant 10 minutes puis une personne prend la parole, lorsqu’elle le sent, pour exposer ce qui a été développé. Aussi plusieurs intervenants sont présents et relayent les différentes idées énoncées.
Qui aime quand « je t’aime » ? Telle est la question
Ce 3e « K fait psy », ouvert aux professionnels, aux sympathisants et aux curieux, sera placé sous le signe de l’amour. Le thème proposé ? Qui aime quand « je t’aime » ? Au combien présent dans la vie de chacun, ce sentiment peut susciter des préoccupations, des questionnements et parfois même de la souffrance. « Il s’agit de réfléchir sur l’autre qui est en face mais également sur moi-même. Quand je dis « Je t’aime », que suppose ce « je » ? L’idée était de se questionner sur la relation amoureuse et justement ouvrir des pistes pour permettre aux gens de voir peut-être autrement les choses. Se questionner différemment et peut-être pour certains, trouver des réponses », explique Fabien Berrais. À travers cette interrogation, ne pouvons-nous pas aussi nous demander ce que « j’ »aime et ce que « je » recherche en l’autre ? Chacun peut entendre cette question différemment et peut ainsi amener d’autres pistes de réflexion. Comme le souligne le porte-parole de l’association : « un énoncé ou une question permet à chacune de nos réalités, c’est-à-dire à chaque individu que nous sommes, d’aborder un angle différent. Les gens ne viennent pas forcément avec des convictions. Même si mon point de vue est complètement différent d’une personne, je peux aussi entendre le sien. Après, il s’agit de ma responsabilité d’y adhérer ou pas mais au moins je peux entendre qu’il existe d’autres façons de percevoir ».
Freud a écrit : « L’autre mérite mon amour lorsque, par des aspects importants, il me ressemble à tel point que je puisse en lui m’aimer moi-même ». Cette question du miroir, développée par le père de la psychanalyse, que l’on cherche en l’autre pourrait être abordée dans moins d’une semaine, le 28 février 2011 à « l’F ».
