Les dix communes littorales d’Antibes à Cap d’Ail ont créé le Contrat de Baie d’Azur. Présenté le 4 avril au Club nautique de Nice il a pour objectif de préserver et gérer 75 km de rivage. Focus sur les mesures de développement durable engagées…
Toutes les collectivités sont soumises aux mêmes problèmes environnementaux : qualité des eaux de baignade, gestion des macro-déchets, préservation de la biodiversité marine…Le Contrat de Baie a pour but de rassembler tous les acteurs de la vie du littoral afin de retrouver une qualité optimale des eaux et des milieux aquatiques. Leur approche se fait à l’échelle de la Baie des Anges.
10 communes littorales sont rassemblées autour de ce contrat : Antibes,Beaulieu-sur-Mer,Cagnes-sur-Mer, Cap d’Ail, Eze,Nice, Saint-Jean-Cap-Ferrat, Saint-Laurent-du-Var, Villefranche-sur-Mer, Villeneuve-Loubet
Les bassins versants associés sont :Les Paillons (contrat des rivières), de la Basse Vallée du Var et de la Cagne (contrat de rivière), du Loup (Schéma d’Aménagement Global), de la Brague (Programme de gestion active de la ressource).
Après la réalisation d’un état des lieux, les acteurs concernés se sont réunis autour des objectifs suivants : maintenir et améliorer la qualité du milieu marin, protéger et valoriser le patrimoine naturel, développer et organiser les usages, de manière équilibrée et respectueuse de l’environnement, mettre en place le Contrat de Baie en collaboration étroite avec les démarches de gestion en cours ou en projet sur les fleuves côtiers, et assurer ensemble un travail de communication et de sensibilisation à l’environnement
Près de 100 projets ont ainsi été proposés avec une trentaine de maîtres d’ouvrages associés pour un montant de 172 millions d’euros.