Ce matin , le Conseil Municipal devra voter la délibération qui « pacsera » Nice et l’Etat pour les trois prochaines années pour la gestion financière.
D’un côté la Ville s’engage à maîtriser ses dépenses de fonctionnement et à rentrer dans les paramètres d’endettement considérés comptables avec sa capacité de remboursement, de l’autre l’Etat stabilisera la DGF et prendra en charge certains investissements, évalués cas par cas ( par exemple, le futur Hôtel de Police en lieu de l’hôpital Saint-Roch).
Le contrat dit de « confiance » a été approuvé par le préfet des Alpes-Maritimes qui a considéré le texte « bon et solide ».
L’approbation de la part de la majorité municipale n’est qu’un acte administratif nécessaire pour sa signature et officialisation.
Naturellement les oppositions profiteront de cette occasion pour critiquer la politique budgétaire de Christian Estrosi et son équipe.
Les critiques les plus vives sont à prévoir pour l’amalgame entre les dépenses et l’endettement commune et la métropole avec le transfert des compétences et des budgets de pertinence.
Le Front National, qui a annoncé son absence à cette séance, dénonce « une campagne de communication » et refuse de reconnaître la « gestion saine » proclamée par le Maire de Nice, définie « un leurre et un habile tour de passe-passe ».
En effet, l’auto-congratulation (« la ville de Nice est pionnière car engagée depuis de nombreuses années dans la maîtrise des dépenses publiques, et souhaite naturellement aller plus loin en s’inscrivant volontairement dans cette démarche innovante et ambitieuse »), est un peu forcée quand le ratio de désendettement est de 13,96 annuité en 2017, et sera de 16,38 en 2018, avant de rentrer dans les clous en 2019, 10,77 et 2020, 10,46.
Au vue de ses chiffres , il semble évident que « la démarche innovante et ambitieuse », n’est pas autre chose qu’un acte du pour respecter les critères imposés par l’Etat!
Que dire, plus de modestie n’est jamais de trop!