Décidément, la Semiacs ne cesse de faire parler d’elle ! Une société municipale qui gère les parkings devrait faire l’objet de la capacité de faire tourner son affaire et de la qualité de son offre dans un marché concurrentiel.
C’est loin d’être le cas. Quand on en parle, c’est pour la pointer du doigt sur une gestion qui ne répond par aux critère du bon père de famille, comme le dit la définition.
Patrick Allemand (PS) fait ainsi son job d’opposant : il soulève des interrogations auxquelles il serait bien que qui de droit apporte des réponses claires et convaincantes.
Faire comme si de rien était et mettre la poussière sous le tapis est le meilleur moyen pour alimenter le doute. Qu’y aurait-il à cacher de si grave ?
Allez, Monsieur le Maire faite, un petit effort. La démocratie c’est aussi la transparence !
Déclaration de Patrick Allemand
Décidément, le feuilleton de la SEMIACS n’en finit pas !
Après les affaires de harcèlement sexuel désormais jugées.
Après les incompétences et les irrégularités pointées en matière de ressources humaines et de gestion par un rapport de la Chambre régionales des Comptes (CRC) qui n’a toujours pas fait l’objet d’un débat public.
Après le passivité incompréhensible de la Commission d’Appel d’Offres.
Voici venu le temps des erreurs stratégiques relevées par la Chambre Régionale des Comptes dans un rapport complémentaire sur la société SUDE, filiale temporaire de la SEMIACS.
La lecture des deux rapports montre des convergences inquiétantes.
Je viens donc d’interroger le maire par courrier ci-joint sur les investissements réalisés dans le cadre du projet de stationnement intelligent, souhaité par la Ville de Nice, et porté par la SEMIACS et par la Société SUDE, filiale temporaire de la SEMIACS . Les deux rapports de la CRC soulignent, en effet, des montages juridiques complexes au bénéfice des partenaires privés et une conduite de projet « erratique ».
La CRC s’étonne du revirement de la Ville et surtout, constate que la « SEMIACS a financé le développement du système de stationnement intelligent en fournissant à SUDE des moyens financiers et humains et une vitrine prestigieuse, avant de renoncer à toute exploitation du système et de transférer, sans autre contrepartie que la cession ses actions, la valeur ainsi créée à SUDE ».
Au total, selon le rapport de la CRC, ce sont plus de 10 millions d’euros auraient été investis par la Ville de Nice, via la SEMIACS, dans le projet de stationnement intelligent, sans aucun appel d’offres et selon des procédures illégales.
A Nice, le stationnement n’est pas devenu intelligent, il est toujours aussi compliqué.
Où sont donc passés les 10 millions d’euros dédiés au stationnement intelligent ? C’est la question que je pose au maire de Nice au nom de la transparence.
Patrick Allemand, Conseiller municipal de Nice et Conseiller métropolitain Nice Côte d’Azur
