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22 novembre 2024

Le Ficanas, un autre regard sur Nice

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Nice Première est allé à la rencontre d’un « Ficanas ».
Dans la langue niçoise, un ficanas est celui qui « aime bien fourrer son nez partout » et c’est exactement le mot qui convient à Christian Gallo, le rédacteur en chef de www.ficanas.fr.

Le Ficanas est la suite logique de « Potins de Scènes » mais dans une autre dimension. «Potins de Scènes» avait été créé suite à la lecture monotone du quotidien local et des fanzines spécialisés dans les spectacles qui étaient dithyrambiques vis à vis des spectacles vivants qui étaient interprétés sur la Côte. Trop souvent la déception était au rendez-vous. Très rapidement ces critiques s’étendirent au cinéma et à l’art plastique.

Le Ficanas conserve cette habitude. Tout article est le fruit d’un test, d’une vision critique, d’une analyse. De ce fait, nous ne communiquons jamais des avis sur simples dossiers de presse et de ce fait ne faisons jamais de préventif.

La différence principale entre les deux supports est la suivante :

  • La zone géographique : Le Ficanas est niçois avant tout, alors que Potins était azuréen.
    
  • La pagination : Potins faisait plus de quarante pages en format 15 x 21, Le Ficanas en fait huit en 21 x 30.
    
  • La diffusion : 20.000 exemplaires pour Potins et seulement 2.000 pour le Ficanas. Mais ce dernier bénéficie d'une diffusion internet plus importante avec de 30 à 300 connectés par jours.
    

Potins limitait son action à l’art. Le Ficanas aborde des faits de société, de la politique, de l’évènementiel, de l’histoire (Niçois célèbres) et de la gastronomie. En effet, la recherche des restaurants de qualité à un prix très abordable, intéresse au plus au point le lectorat.
Par contre sa limite géographique développe plus la nissartitude du journal.

Le Ficanas n’a pas l’ambition, comme visiblement Nice Première, d’aborder la totalité des sujets de notre ville, mais de dénicher ceux dont les medias ne parlent pas en général. Où lorsque nos interlocuteurs sont célèbres, de voir, peut-être, les évènements auxquels ils participent sous un angle différent.

La méchanceté laisse facilement la place à l’humour, mais les éloges se doivent d’être diffusé.
Le Ficanas est en fait le journal des niçois qui aiment leur ville. Mais comme ils sont également français, ils râlent…

C’est un homme aux multiples talents et facettes qui a accepté de se dévoiler en ficanassant un peu sur lui-même.

Aloura Christian…

Nice Première : le Ficanas késako ?

Christian Gallo : Un Ficanas, à Nice , c’est un curieux. Plus précisément c’est quelqu’un qui met son nez partout. À Nice, quand on met son nez partout, on découvre plein d’évènements intéressants, comme dans toutes les villes méditerranéennes où tout se déroule sur la place publique. Et souvent elles sont passionnantes et attachantes. Le Ficanas c’est aussi matériellement un journal gratuit et un site web : ficanas.fr.
Et maintenant pour rendre hommage au chef Pierre Botticelli, le ficanas c’est aussi du vin blanc avec de l’alcool de figue.

NP : Et si tu devais te présenter ?

CG : Au départ publicitaire, concepteur-rédacteur. Puis créateur d’évènements, communiquant d’entreprises et de personnes privées, spin doctor même, enseignant en communication et enfin, auteur dramatique, auteur de comédies et de spectacles pour le jeune public. En ce qui concerne le Ficanas, rédacteur, rédacteur en chef (c’est bien quand on est tout seul d’être le chef), maquettiste, et même distributeur de journaux…

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NP : Comment est née l’idée du Ficanas ?

CG : Son origine est ancienne. Le premier fut « Nice-Nice-Nice » bimensuel tirant à 120.000 exemplaires, puis « Potins de Scènes » un fanzine gratuit édité pendant plus de trois ans, sur toute la Côte d’Azur qui traitait du spectacle vivant, du cinéma et de l’art plastique, ensuite « Nice en Mouvement » dont l’existence fut brève mais marquante, et enfin le Ficanas. « Potins de scènes » avait déjà son site web et également une émission de télévision mensuelle sur Nice-Télévision.
Riche de ce passé journalistique, le Ficanas a éclos naturellement dans son creuset originel : Nice !
De toute façon, avec un nom pareil ce n’est pas à Lille ou à Nancy (mais non, nous ne sommes pas fâchés !) qu’il aurait eu du succès.

NP : Quel est ton regard sur la presse niçoise ?

CG : La presse niçoise est enfin sauvée par la technologie. Avec la disparition de « L’Espoir », le faible tirage du « Patriote », la porte a été ouverte à une situation monopolistique du quotidien local. Je ne m’en suis pas toujours plaint ayant été son régisseur publicitaire, mais la seule concurrence véritable ne venait que de fanzines qui disparaissaient régulièrement ou du service public avec France Télévision.
Aujourd’hui internet a permis de voir éclore une véritable presse, riche d’opinion diverses, et des blogs qui amènent un pluralisme dont Nice avait réellement besoin. « Nice Première » en est le meilleurs exemple (Ca fait lèche, mais c’est sincère).

NP : Raconte-nous ta visite à la Canca ?

CG : Autant que je fasse de la pub pour le ficanas.fr !
Le plus simple c’est d’aller directement lire l’article.

nm-bd-2.jpg NP : Nice Matin, nouvelle formule dans un nouveau format, ton avis sur ces changements ?

CG : C’est bien le nouveau format. On n’est plus obligé d’écarter démesurément les bras pour avoir deux pages en panoramique. En fait, cela a du être fait pour le tramway… On va pouvoir lire Nice-Matin dans le tram sans éborgner ses voisins.
Mais ne désespérons pas, dans dix ou vingt ans on aura peut-être Nice-Matin sur le web. Comme « Le Monde » par exemple (Exemple pris au hasard !)

NP : Et toi, des projets dans la presse locale ?

CG : Ficanasser.

NP : Tu es plutôt Pan bagna à la place ou sausisson sec en montagne ?

CG : Dans ma jeunesse j’étais saucisson sec à la Vallée des Merveilles. Mais l’âge venant, je suis devenu pan bagnat avec l’huile qui coule sur les bras, plus socca et pissaladière, mais à l’ombre. C’est dans les gènes !

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