La destination de l’hôpital Saint-Roch avait fait l’objet d’un plan présenté par Christian Estrosi, il y a quelque temps de cela : l’ancien couvent pourrait devenir le siège de la police nationale (qui déménagerait de son lieu actuel), de la police municipale et du centre de supervision installé à la place du Général De Gaulle. En plus de l’inévitable programme immobilier qui serait le poumon financier de l’opération.
Rappelons que l’édifice est propriété du CHU de Nice qui devra décider de sa destination et dont le Maire de Nice est le président du Conseil de Surveillance. Tout ça ne suffit pas pour dire que l’opération est dans la poche maisc’est toujours mieux que rien.
Une idée intéressante qui aurait reçu le placet ou, tout au moins , la « non » opposition du Ministre de l’Intérieur lors d’une visite à Nice.
Un dossier complexe qui demande beaucoup de démarches administratives et du temps.
Dans cette attente, craignant peut-être que l’opération ne soit passée aux oubliettes, le Front National la relance et veut s’en porter en garant « politique ».
Une campagne locale est prévue, 10 000 tracts seront diffusés sur l’ensemble du secteur notamment à travers des stands d’information, et les élus iront à la rencontre des commerçants et habitants pour défendre ce projet alliant retour à la sécurité, proximité et préservation de ce bâtiment.
Cette mobilisation. a aussi pour but de rappeler à Christian Estrosi que les frontistes ne sont pas disponibles à lui laisser l’apanage d’un thème si cher à la population niçoise: celui de la sécurité.
Un quartier vivant, avec une mixité d’ habitants et quelques commerces, c’est bien évidement mieux qu’un bâtiment sans vie et sans lumières à 200 mètres de la place Garibaldi.
