Le Gouvernement a présenté les premières mesures de la loi d’orientation pour les mobilités.
Laurent Lanquar-Castiel , qui fut responsable national des politiques de déplacement urbain de ADEME, le commente ainsi: » sur le fond aucune annonce d’envergure ne fut faite ».
« La seule annonce qui a retenu l’attention est le report du plan vélo en septembre », selon Laurent LANQUAR-CASTIEL, « alors que les usagers et les élus demandaient un plan national vélo à hauteur de 200M€/an ».
En effet, Les associations des usagers s’inquiètent que ‘ce plan ne soit au final pas du tout à la hauteur des enjeux’ alors que les élus des villes cyclables estiment que ‘cela ressemble tout simplement à un début d’enterrement’.
Selon lui , « l’objectif principal est de développer le #vélotaf, c’est-à-dire d’utiliser le vélo pour aller travailler, puisque ce motif de déplacement est celui qui induit tous les autres. Cela nécessite notamment la systématisation de l’indemnité kilométrique pour les vélos #IKV, déjà mise en place grâce aux feus députés écologistes. »
Laurent LANQUAR-CASTIEL précise que les politiques cyclables aussi bien municipales que départementale et régionale sont lamentables : « la Région a abandonné le plan d’intermodalité Train-Vélo mis en œuvre par les écologistes lors du précédent mandat. Le Département se contente d’aligner les kilomètres de piste cyclable inutile, i.e. qui commencent nulle part et finissent à l’avenant. Menton, comme toute la CARF, ne dispose d’aucune politique cyclable, même pas une pauvre bande peinte au sol.
Quant-à Nice, c’est la politique du paraître : quelques mois avant le congrès des villes cyclables à Nice, quelques pistes cyclables ont été peintes à la va-vite mais supprimées depuis, ou encore, la piste sur la Prom’ qui n’est pas faite pour les déplacements du quotidien et qui provoque des conflits entre les modes actifs : les cyclistes gênent la tranquillité des piétons et les piétons empêchent les cyclistes de rouler ! ».