La vie s’est arrêtée en Israël dans les rues, au travail, dans les écoles, pendant deux minutes ce jeudi à 10h, au son lugubre des sirènes, lors de la journée de la Shoah en mémoire des six millions de victimes juives du nazisme.
A Nice les autorités civiles et religieuses, les associations et des citoyens de confession juive se sont rendus au cimetière israélite du Château pour une cérémonie en mémoire des 3612 niçois° (dont plus de 400 enfants) * qui furent envoyés à la mort dans les camps d’extermination.
Trois dames qui ont survécu à cette épreuve étaient présentes pour témoigner la victoire de la vie sur la mort et du bien sur le mal.
Le lieu symbolique et le ciel gris rendaient l ‘atmosphère chargée d’émotion et de compassion et la lecture des noms des jeunes victimes de la folie des nazis s’est faite dans un silence grave, un acte de devoir de mémoire.
Mais, cette évocation appelle aussi à une responsabilité générale : celle du droit de mémoire pour que à l’anti-sémitisme, qui est toujours présent, soit opposé à l’éducation des jeunes au respect et à la tolérance .
La cérémonie s’est terminée avec la prière Mole Hanachim et le Kaddish , une minute de silence le chant interprété par la Chorale ‘Avive’ et l’allumage de 6 bougies en souvenir des 6 millions des morts de la Shoah.