Jusqu’au 22 juillet se tient à Nice, au campus Saint-Jean d’Angély, l’European Innovation Academy (EIA), en cité azuréenne pour la deuxième année consécutive. Il s’agit du plus grand programme d’accélération de « start-ups » en Europe, réunissant des étudiants du monde entier, dans le domaine des innovations numériques.
Pendant 3 semaines, 550 étudiants, principalement d’ingénierie technique et de « business », venant des plus prestigieuses universités de près de 65 pays différents, vont s’affronter lors d’une grande compétition.
La « start-up » la plus innovante créée à l’issue de cette période remportera le concours et pourra voir son produit passer du stade d’idée à la commercialisation. Ces étudiants seront formés et accompagnés par une centaine de conférenciers, dont des représentants de sociétés de la Silicon Valley. Lors de cette édition 2016, 100 « start-ups » seront mises en concurrence.
Le programme est développé en collaboration avec Google et des universités mondialement connues telles que Stanford ou encore UC Berkeley. Selon Martin Omander, directeur de programmes chez Google, il est possible d’accomplir avec EIA autant que dans les autres accélérateurs qui durent eux de 3 à 6 mois.
Ken Singer, directeur du centre Sutardja d’entrepreneuriat de l’université de Berkeley, a introduit ce concours en soulageant et « briefant » les participants, alliant humour et professionnalisme : « Qui est européen dans la salle? ; Moi, je suis anglaise ; Désolé Madame, vous ne faites plus partie de l’Europe. »
Il compare la vie en entreprise au Tour de France pour mettre en avant le travail d’équipe, thème central du concours. Les relais sont importants, l’écoute, mais aussi les conflits. Pour lui il faut créer des conflits directement après la formation du groupe. Rien ne doit être uniforme.
Les groupes que les étudiants créeront pour développer leur « start-up » doivent être complémentaires : Celui qui aura des idées « the dreamer », un communicant « the politician », un médiateur « the glue », le dénicheur de problèmes « the detectiv », l’exécutant « the ninja » etc.
Les « start-ups » devront être centrées avant tout sur les technologies évolutives dans les domaines de la mobilité, du voyage et du digital.
Ils auront 3 semaines pour défier une concurrence très relevée et permettre à leurs idées de devenir réalité.
par Thibaut Bourru