Le nouveau Préfet des Alpes-Maritimes Georges-François Leclerc a pris ses fonctions en se rendant au Monument aux Morts à Rauba Capeu sous une pluie battante. Un geste en dehors des célébrations officielles mais pas anodin : Nice est toujours dans l’année de deuil suite à l’attentat du 14 juillet.
Les élus, en tout premier lieu Christian Estrosi qui faisait les honneurs de la maison, et autres représentants associatifs et de la société civile étaient bien présents pour ce premier acte du successeur d’Adolphe Colrat.
Dans son allocution au Palais Préfectoral, le préfet Leclerc s’est voulu modeste : « Qui suis-je ? Comment suis-je ? Ce que je veux faire ? Les éléments presque académiques des mots d’arrivée d’un préfet, les questions auxquelles tout préfet a l’habitude de répondre quand il arrive… « je n’y répondrais pas, car j’aime à être jugé sur les actes et non sur les proclamations » a-t-il affirmé devant une assistance attentive.
Pour se limiter à adresser un salut formel à son prédécesseur et exprimer « son envie de découvrir toutes les dimensions de ce département dont, avec les élus, je vais m’employé à incarner l’unité : la montagne, le littoral, Nice, Antibes, Grasse, Cannes, Menton, les entreprises, les industries, le monde agricole, les institutions cultuelles, tous les éléments de ce département fascinant et tous les éléments constitutifs de son génie. ».
De beaux propos oecuméniques, auxquels il faut intégrer la conclusion: « j’aime à me définir comme un homme humble, mais comme un préfet fier ».
Une simple expression ou un message subliminal ?